À seulement 27 ans, Ahamada Kassime incarne une nouvelle génération de chercheurs mahorais engagés dans la préservation du patrimoine culturel de l’île. Originaire de Chiconi, il vient de soutenir avec succès sa thèse de doctorat à l’université de Montpellier, consacrée au kibushi, une langue minoritaire de Mayotte, cousine du malgache, longtemps restée dans l’ombre du shimaoré et du français.
« Je voulais voir comment les locuteurs perçoivent, revendiquent cette langue sur le territoire. », explique le jeune docteur. Son parcours est exemplaire : après une scolarité primaire et secondaire suivie à Chiconi puis à Sada, il obtient une licence de lettres modernes à l’université de Mayotte. Une rencontre décisive avec la…
Passionnée par la petite et la grande histoire d'hier et d'aujourd'hui j'aime raconter le quotidien des personnes qui fondent un territoire.