À Mayotte aussi, les citoyens ont appris par la télévision la condamnation, en première instance, de Nicolas Sarkozy à cinq ans d’emprisonnement ferme (avec un mandat de dépôt différé) pour « association de malfaiteurs ». Pendant plusieurs jours, la population a suivi les commentaires des journalistes, les prises de parole de personnalités civiles et surtout la réaction des plus hauts représentants de la magistrature, qui réfutent « toute vengeance ou haine » envers l’ancien chef de l’État. « Le droit, rien que le droit, lui est appliqué comme il le serait pour tout citoyen », ont-ils martelé.
Mais sur le territoire mahorais, ce point de vue est diversement apprécié, car le justiciable Nicolas Sarkozy bénéficie d’un autre statut : celui de « père de la départementalisation » de l’île.
Après un silence assourdissant la semaine dernière, lorsque la nouvelle de la condamnation à cinq années de prison ferme est tombée, les Mahorais commencent à peine à…
Journaliste politique & économique