Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Les 17 et 18 octobre 2025, le Plateau de Chiconi se muera une nouvelle fois en véritable capitale musicale de l’océan Indien. Pour sa 19e édition, le Festival Milatsika s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux des musiques métissées, des rythmes enracinés et des découvertes audacieuses. Organisé par Milatsika Émergence et la Ville de Chiconi, l’événement promet deux soirées où les frontières musicales s’effacent pour laisser place à un dialogue vibrant entre traditions et modernité.

Depuis près de deux décennies, Milatsika s’impose comme bien plus qu’un simple festival : c’est une plateforme d’échanges culturels, un espace où se rencontrent les sons, les langues et les histoires. « Milatsika est une plateforme où les cultures se rencontrent et s’enrichissent mutuellement. C’est un espace où les traditions et les tendances contemporaines cohabitent harmonieusement, créant une mosaïque sonore et visuelle qui reflète la richesse de notre monde », explique Del Zid, directeur artistique de l’événement.

Cette année, le festival assume pleinement son rôle de laboratoire musical, en mettant à l’honneur des artistes capables de réinventer leur héritage tout en le confrontant aux influences actuelles. La programmation 2025 se veut ainsi une exploration des fusions audacieuses, une invitation au voyage qui traverse les îles, les continents et les époques.

Vendredi 17 octobre : traditions réinventées et rythmes insulaires

La soirée d’ouverture promet une immersion au cœur des racines musicales de l’océan Indien. Le public sera d’abord transporté par la poésie ancestrale du style ANTSABEKO malgache du groupe Loko Gasy, avant de vibrer au son des instruments traditionnels mahorais de Sarera, véritables gardiens du patrimoine sonore local.
La relève mahoraise sera également célébrée avec Mwalim Klan, lauréats de la Scène Ouverte 2024, qui viendront défendre un reggae engagé, ancré dans les réalités sociales de l’archipel. La soirée se clôturera sur les explorations afro-latines d’El Gato Negro, artiste globe-trotteur dont les mélodies métissées feront danser le plateau de Chiconi.

Samedi 18 octobre : l’énergie live à l’honneur

Le lendemain, Milatsika élargit encore son horizon avec une programmation sous le signe de l’éclectisme et de la puissance scénique. Les légendaires Mouss et Hakim, figures emblématiques du groupe Zebda, apporteront leur fougue et leur engagement, toujours porteurs de messages d’ouverture et de solidarité.
La jeune génération sera représentée par le blues-rock électrique de Younger Spirit, tandis que l’archipel des Comores fera résonner son afro-blues festif avec le groupe Watoro. Côté Mahorais, le public retrouvera les sonorités urbaines de Subo, entre rap et musiques traditionnelles, ainsi que l’artiste Chaldi, dont la cadence du mgodro raconte avec force les chroniques de la jeunesse.

Une expérience qui dépasse la scène

Au-delà des concerts, Milatsika 2025 se veut une expérience immersive. Le festival propose des ateliers participatifs, des discussions inspirantes et poursuit son engagement écoresponsable, affirmant qu’un avenir culturel ne peut être que durable. Cette démarche se traduit par des actions concrètes, comme la réduction des déchets, l’utilisation de matériaux recyclés et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Avec un tarif accessible de 10 euros par soirée (billetterie sur place), le Festival Milatsika offre une occasion unique de vivre deux soirées d’exception dans une atmosphère conviviale et festive. Les spectateurs sont invités à venir partager des émotions, découvrir des sonorités inédites et participer à un mouvement créatif qui place Mayotte au cœur des échanges culturels de l’océan Indien.

Le rendez-vous est donc fixé :
17 & 18 octobre 2025
Plateau de Chiconi
Infos et programmation détaillée sur www.festivalmilatsika.com et la page Facebook officielle.

Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Soldat
Journaliste

Soidiki Mohamed El Mounir, connu sous le nom de "Soldat", est une figure du journalisme mahorais. Après ses débuts à la fin des années 1980 au sein du magazine Jana na Léo, il participe à l’aventure du Journal de Mayotte, premier hebdomadaire de l’île, avant de rejoindre le Journal Kwezi. En 2000, il cofonde la Somapresse, société éditrice de Mayotte Hebdo et Flash Infos, contribuant ainsi à structurer et enrichir le paysage médiatique de Mayotte.

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