Une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC) a permis de mettre la main sur une importante quantité de cocaïne, lundi dernier, aux abords de la gare maritime. Un individu a été interpellé en possession de 300 grammes de produit pur, dont la valeur marchande, une fois revendu, est estimée à près de 100 000 euros.
Les faits se sont déroulés en début de semaine, alors que des agents de la BAC effectuaient une surveillance de routine dans le secteur de la gare maritime, un lieu connu pour être sensible en matière de trafics en tout genre. Leur attention s’est portée sur deux individus dont l’attitude leur a paru suspecte.
Lorsque les policiers ont décidé de procéder à un contrôle, l’un des hommes a immédiatement pris la fuite et a réussi à échapper aux forces de l’ordre. Le second, en revanche, a été rapidement maîtrisé par les agents.
Une découverte préoccupante
La fouille effectuée dans le cadre de l’interpellation a révélé la présence de 300 grammes de cocaïne pure. Selon les estimations fournies par les enquêteurs, une telle quantité, une fois coupée et mise en circulation, aurait pu générer près de 100 000 euros de revenus illicites. Une saisie jugée particulièrement significative pour la zone, où les services de police mènent régulièrement des opérations pour endiguer le trafic de stupéfiants.
Présentation devant la justice
Le suspect, dont l’identité n’a pas été communiquée, a été présenté jeudi devant le tribunal. Compte tenu de la gravité des faits et du volume de stupéfiants saisi, le parquet a requis son placement en détention provisoire, mesure qui a été validée par le juge. L’enquête se poursuit afin d’identifier l’individu en fuite et de déterminer l’origine de la drogue interceptée.
Un rappel de fermeté contre le trafic
Cette interpellation illustre la vigilance des forces de l’ordre face à un fléau qui touche de nombreux territoires. Le trafic de cocaïne, en plein essor ces dernières années, reste une priorité pour les autorités judiciaires et policières. « Chaque saisie représente une victoire dans la lutte contre les réseaux criminels », a déclaré une source proche de l’enquête.
La gare maritime, point de passage stratégique, fait l’objet d’une attention particulière des services de sécurité, qui redoublent d’efforts pour prévenir l’acheminement de produits stupéfiants. Les investigations en cours devront permettre de savoir si l’homme interpellé appartenait à un réseau structuré ou s’il agissait de manière isolée.
Soidiki Mohamed El Mounir, connu sous le nom de "Soldat", est une figure du journalisme mahorais. Après ses débuts à la fin des années 1980 au sein du magazine Jana na Léo, il participe à l’aventure du Journal de Mayotte, premier hebdomadaire de l’île, avant de rejoindre le Journal Kwezi. En 2000, il cofonde la Somapresse, société éditrice de Mayotte Hebdo et Flash Infos, contribuant ainsi à structurer et enrichir le paysage médiatique de Mayotte.