À la suite de la parution, le 20 août 2025, dans Flash Infos Mayotte d’un article intitulé « Une fonctionnaire porte plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » », la Société Immobilière de Mayotte (SIM) entend exercer son droit de réponse. L’article publié comporte en effet des éléments nécessitant d’être précisés et replacés dans leur juste contexte, tant concernant les interventions réalisées au profit de la locataire que sur la procédure judiciaire évoquée.
Suite à la publication de votre article en date du 20 août 2025 intitulé « une fonctionnaire porte plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » », la Société Immobilière de Mayotte (SIM) souhaite exercer son droit de réponse, et rétablir certains faits concernant le litige évoqué.
Sur les réclamations de la locataire
Contrairement aux affirmations selon lesquelles ses signalements seraient restés “lettres mortes”, plusieurs interventions ont bien été diligentées :
- Février 2022 : remplacement du cylindre, réparation de la porte d’entrée et installation d’un arceau de sécurité,
- Avril 2023 : remplacement complet d’une porte métallique et pose d’une serrure 3 points,
- Août 2023 : renforcement de la clôture
Sur le paiement des loyers et la procédure judiciaire
La locataire a décidé de bloquer ses loyers à partir de mai 2023, en dehors du cadre légal.
Conformément à nos procédures, une mise en demeure lui a été notifiée, suivi neuf mois plus tard, d’une assignation en justice. L’affaire, plusieurs fois reportée, a finalement été jugée en avril 2025, en présence de l’avocat de la locataire. Le tribunal a fait droit à l’ensemble des demandes de la SIM, a condamné la locataire pour impayés et prononcé la résiliation du bail. La locataire a volontairement libéré le logement. La saisie bancaire mentionnée dans votre article découle directement de ce jugement, qui n’a fait l’objet d’aucun appel à ce jour.
La décision rendue par le tribunal en faveur de la SIM relève exclusivement de la compétence de la justice. La société n’a ni maîtrise du calendrier des audiences ni des notifications officielles, qui sont de la responsabilité du greffe et des huissiers.