Des faits qualifiés de « préoccupants pour la santé et la sécurité des personnes » dénoncés, et signalés au procureur de la République, dans un courrier qui lui aurait été adressé par dix agents de la société Electricité de Mayotte (EDM). Une missive dont copie a été adressée aux rédactions de presse locale en début de semaine.
Plus d’un mois de grève et toujours pas de signe d’une issue rapide de la grève du mouvement de grève entamé par une majorité des agents de la société Electricité de Mayotte (EDM). Les discussions qui ont semblé – un petit moment – avancer se retrouve à nouveau dans l’impasse, un dialogue de sourds s’étant, semble-il, durablement installé entre la direction et le personnel gréviste. Le consommateur mahorais suit de très près ce conflit dans la crainte de possibles coupures du courant électrique à ne pas négliger en pareilles circonstances. Ils sont dix signataires (tous employés du principal fournisseur local d’énergie électrique) à avoir collectivement rendu public mardi 15 juillet 2025 ce courrier daté de la veille, adressé au procureur de la République près le Tribunal de Mayotte, dans l’objectif de faire un « signalement de faits susceptibles de constituer des infractions pénales ». Des faits soulevés dans ce document, il est question « des obligations de protection de la santé et de la sécurité des personnes, des droits inhérents à la représentation du personnel, des obligations de garantir la sécurité des installations exploitées, du respect des obligations contractuelles dans le recours aux entreprises de sous-traitance ». On y apprend un non-respect de prescriptions…
Journaliste politique & économique