Une formation spécifique va être dispensée aux agents de police des deux communes de Petite-Terre pour évoquer avec les jeunes la violence dans le but de l’empêcher. Les fonctionnaires feront des interventions dans les établissements.
» Pour construire la sécurité de demain, nous devons agir dès à présent. Chaque enfant sensibilisé aujourd’hui c’est potentiellement une situation de vigilance évitée demain« . C’est par ces termes qu’Archadi Abassi, président de l’intercommunalité de Petite-Terre, a ouvert les travaux du Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) réuni en séance plénière à Pamandzi, il y a quelques jours. Malgré un taux de violence moindre au regard de celui enregistré dans l’agglomération du Grand Mamoudzou et Koungou, l’intercommunalité de Petite-Terre ne se montre pas moins préoccupée par ce fléau qui gangrène les établissements scolaires du second degré aussi bien à Labattoir qu’à Pamandzi.
Les interventions de la police municipale, de la gendarmerie dans ou aux abords des collèges et du lycée ne se comptent plus. Avec parfois des débordements qui peuvent prendre des formes diverses, cette violence des jeunes s’invite…
Journaliste politique & économique