Des associations ultramarines et nationales ont publié un communiqué lundi 23 juin pour dénoncer une inégalité criante : des millions d’habitants en Outre-mer n’ont toujours pas accès à une eau potable de manière fiable. Coupures fréquentes, pollution, prix excessifs… Le rapport publié pointe une discrimination environnementale persistante. À Mayotte, l’eau n’était disponible que 8 heures tous les trois jours pendant la sécheresse de 2023. En Guadeloupe, elle reste souvent impropre à la consommation, malgré des tarifs les plus élevés de France. En Guyane, de nombreuses zones enclavées n’ont toujours pas d’accès garanti à l’eau. Les associations signataires, dont Mayotte Nature Environnement, VIVRE (Guadeloupe), ASSAUPAMAR (Martinique), Guyane Nature Environnement, Kimbé Rèd FWI (Antilles), Notre Affaire à Tous, Sillages (La Réunion), appellent l’État et les Nations Unies à réagir. Elles demandent des moyens d’urgence, la reconnaissance officielle de la situation comme une discrimination environnementale et l’implication réelle des populations dans les politiques publiques. « En 2025, on ne peut pas encore se battre pour boire de l’eau en France », dénonce Jérémie Suissa, de Notre Affaire à Tous.
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