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Mayco tourne au ralenti depuis le 27 octobre

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Depuis près de deux semaines, l’entreprise productrice de Coca-Cola à Mayotte, Mayco, connaît un mouvement social qui a ralenti considérablement son activité.

Les grévistes réclament notamment des améliorations quant à leurs conditions salariales. Ils ne bloquent pas l’entreprise mais ils ont installé leur piquet de grève à l’entrée des locaux situés à Kangani. Les 115 grévistes sur les 140 à 160 salariés que compte la société sont en grève depuis le 27 octobre. Plusieurs revendications sont portées par les salariés en colère. Ils demandent la réintégration d’un de leur collègue licencié car soupçonné d’avoir agressé et menacé un autre collègue avec un couteau. « On conteste ces accusations. La présumée victime dit d’ailleurs ne pas avoir vu son interlocuteur avec un couteau. Ils se sont juste disputés », assure Soilihi Midaïn délégué syndical de CGT Ma. Une plainte a été déposée. « Cette affaire est à présent entre les mains de la justice », a conclu sur ce sujet le syndicaliste. Les grévistes demandent également la revalorisation des primes existantes, le paiement des heures supplémentaires et l’application des accords issus des NAO (négociations annuelles obligatoires) pour tous les employés. Une augmentation de salaire de 4% a été accordée par la direction mais selon la CGT certains en ont été exemptés. « Nous demandons qu’ils en bénéficient et qu’il y ait un rattrapage. On ne sait pas pourquoi ils ont été mis de côté », réagissait Soilihi Midaïn. Enfin, le syndicat demande la fin « des abus de pouvoir et du harcèlement moral » dont certains cadres de l’entreprise sont soupçonnés. Pour le moment, la CGT Ma dit n’avoir eu aucune réponse de la direction de Mayco. Par conséquent, elle a saisi la direction du travail (Dieccte). Cette dernière aurait envoyé un mail à la direction de l’entreprise mais aucune réponse n’aurait été donnée selon le délégué syndical. Pendant ce temps-là, les non-grévistes poursuivent leur activité. « Nous ne bloquons pas le site », tient à préciser le délégué syndical avant d’ajouter : « on a respecté les conditions de la direction à savoir laisser les non-grévistes travailler mais pour le moment elle refuse de nous rencontrer sous prétexte qu’elle ne veut pas négocier sous la pression et les menaces. Mais nous n’avons jamais menacé qui que ce soit. C’est la direction qui fuit les négociations ». Lundi dernier, les grévistes ont manifesté de Longoni jusqu’à Mamoudzou en organisant une opération escargot. A présent ils n’excluent pas l’éventualité d’une manifestation dans les rues du chef-lieu afin de faire bouger les lignes.

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