Le lancement officiel du projet Caribus permet d’y voir plus clair sur les quatre lignes, le calendrier affiché, les montants investis ou encore sur l’après-travaux. Entretien avec Romain Girault, chargé de mission mobilités au sein de la direction générale aménagement et environnement de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou.
Flash Infos : La première phase de la ligne 1 a officiellement débuté ce jeudi 10 février avec la pose de la première pierre du terminus sud. En quoi consiste-t-elle ? Et quel calendrier la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou s’est-elle fixée ?

Le chantier de la seconde phase entre la rue Martin Luther King (rond-point SFR) et les Hauts-Vallons se déroulera sur la période 2023-2025. Sans oublier en parallèle la réalisation du dépôt de bus en face du Jumbo. Pour les trois autres lignes, nous utilisons la circulation classique. Les travaux consistent à la relation des arrêts. Ce sera beaucoup plus simple et cela impactera moins le trafic. Par exemple, ceux des lignes 2 et 3 seront réalisés au cours de l’année 2022.
FI : Pourquoi ne pas avoir fait le choix de tout réaliser d’un coup pour limiter les désagréments dans le temps ?
R.G. : D’un point de vue technique, nous ne pouvons pas procéder à tous les travaux sur l’ensemble du linéaire en simultané en raison notamment des capacités matérielles et humaines des entreprises. Pourquoi ? Parce que tous les grands projets structurants du département commencent en même temps : le second hôpital à Combani, les collèges et les lycées, la piste longue… Tout cela alors que nous n’avons que deux entreprises de BTP sur l’île ! Donc elles ne peuvent pas être partout à la fois. Mais nous restons très ambitieux sur le Caribus : nous allons dépenser cinq millions d’euros par mois dans le BTP. Une première dans l’histoire de Mayotte selon le gouvernement. Et puis, il faut aussi prendre en compte le volet financier. La réalisation de la première tranche, évaluée à 86 millions d’euros, va aussi permettre de rassurer les investisseurs.
FI : Août 2023, synonyme de mise en service provisoire, arrive à grands pas. Il ne va pas falloir traîner par rapport à l’après-travaux…

Pour la ligne 2, entre Passamaïnty et l’université de Dembéni, ce sera beaucoup plus compliqué d’avoir cet ajustement de timing ! Nous serons davantage sur une fréquence au quart d’heure ou à la demi-heure, mais nous espérons que ce projet va réduire le nombre de véhicules en amont et ainsi limiter la congestion.
            
		



































                                    
						
					
					