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06/04/09 – Madagascar fixe la date du scrutin présidentiel à octobre 2010

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Une élection présidentielle est prévue en octobre 2010 à Madagascar aux termes de résolutions adoptées à l'issue de deux jours de discussions de réconciliation dans la Grande Île. La feuille de route validée au cours de ces négociations à Antananarivo prévoit une réforme de la Constitution et du code électoral, ainsi que des élections législatives en mars 2010, puis un scrutin présidentiel en octobre. "La transition aura donc lieu en 19 mois et non 24. Personne ne veut rester longtemps président de l'autorité de transition, mais c'est une responsabilité", a déclaré Rajoelina. Ce dernier s'était auparavant engagé à organiser des élections dans les deux ans, mais la communauté internationale s'est mobilisée pour demander un scrutin plus rapide. La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA) ont suspendu Madagascar, mais peu de pays ont mis fin à leur aide au développement.

La France, principal donateur de l'île et ancienne puissance coloniale, a démenti vendredi avoir l'intention d'imiter les Etats-Unis et la Norvège en suspendant son aide. "Le changement de pouvoir qui s'est produit à Madagascar, il y a deux semaines, n'a pas provoqué l'interruption des programmes en cours entre la Grande Île et la France, cette dernière ne souhaitant pas pénaliser plus encore la population malgache", indique le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, dans un communiqué. Rajoelina a répondu à la communauté internationale que le peuple malgache savait ce qui était le mieux pour lui et avait sa propre opinion sur le développement du pays et la démocratie. Selon le calendrier prévu, une conférence nationale doit avoir lieu avant le 26 juin afin de confirmer le calendrier établi. Le nouveau code électoral doit être adopté en juillet, avant la tenue en septembre d'un référendum sur la réforme constitutionnelle.

Quelque 1.200 personnes ont pris part à la conférence de réconciliation, qui rassemblait partis politiques, syndicats, et dirigeants militaires et religieux. Le parti de l'ancien président Marc Ravalomanana, chassé du pouvoir sous la pression des partisans de Rajoelina, a boycotté l'événement. Réfugié au Swaziland, Ravalomanana a assuré qu'il rentrerait à Madagascar. Ses partisans ont organisé la semaine dernière une série de manifestations dans le centre de la capitale malgache, au cours desquelles 34 personnes ont été blessées.

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