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31/03/09 – Manifestation à Moroni contre la consultation de Mayotte

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Dimanche 29 mars la France a organisé à Mayotte son fameux référendum pour la départementalisation de l'île, malgré la vive et légitime réprobation que cela a suscitée au sein de la population comorienne. L'entêtement de Paris à tenir vaille que vaille une telle consultation, sachant pertinemment qu'elle sera considérée comme "nulle et non avenue" par l'Organisation des Nations Unies et les autres instances internationales et régionales, dont l'Union africaine, soulève à présent une seule interrogation. Quelle sera la conséquence de cette nouvelle marche forcée de l'évolution de la question de l'île comorienne de Mayotte, dans les relations entre la France et les Comores ? Quittant Moroni samedi dernier pour se rendre à un sommet de chefs d'Etat au Qatar, le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a déclaré dans un message à la nation radiotélévisé que la date du 29 mars sera "dangereuse pour l'unité de notre pays".

Par anticipation, le numéro un comorien a rappelé que lui-même et son gouvernement ont déjà condamné ce référendum. "Nous ne reconnaitrons jamais les résultats qui seront issus d'une consultation illégale", a-t-il ajouté avant d'exhorter les frères et sœurs Mahorais à ne pas oublier que "nous avons toujours été un seul et même peuple, par le sang, la langue, la religion, la coutume…" Et le président Sambi d'ajouter : " votre intérêt se trouve dans la dignité et la liberté au sein de l'Etat comorien et non dans la domination coloniale où vous ne serez jamais maîtres de votre destin". Pour le chef de l'Etat comorien, "rien n'empêchera les mahorais qui le souhaitent de garder leur citoyenneté française aussi longtemps qu'ils le voudront, mais pour autant Mayotte est et restera une terre comorienne où tout comorien des trois autres îles est en droit de s'y rendre librement". Dans la matinée du dimanche 29 mars, jour du référendum, une marche de protestation a eu lieu à Moroni, de la Place de l'indépendance jusqu'à l'Ambassade de France. 4 En tête de la manifestation se trouvaient le comité Maoré, le député Youssouf Mondoha, le leader du FD Moustoifa S. Cheikh, et de nombreux jeunes et femmes. Devant la représentation diplomatique française placée sous haute sécurité des forces de l'ordre, un groupe de 300 manifestants a scandé des slogans hostiles à la présence de la France à Mayotte et contre le référendum de la départementalisation. Un drapeau tricolore a même été brûlé à quelques mètres de l'ambassade, malgré une pluie battante. A noter qu'un précédent rassemblement politique avait été organisé vendredi, à l'initiative de personnalités et partis politiques déclarant œuvrer au sein d'un "mouvement de libération de Mayotte". En France, plusieurs associations de la diaspora se sont retrouvées Place Trocadéro à Paris, samedi aprèsmidi pour dénoncer le référendum de Mayotte.

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