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TME 2015 : Encr’Eco

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Catégorie : Entreprise citoyenne

Entreprise : Encr’éco
Dirigeant : Thomas Levillayer
Chiffres d’affaires : N.C
Date de création : 2010
Nombre de salariés : 2
Secteur d’activité : recharge de cartouches d’imprimante

Encr’eco propose aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales de réduire leur facture en matière de cartouche d’imprimante.

La lutte contre la vie chère, un sujet qui ne peut laisser insensible les Mahorais. Thomas Levillayer, fondateur d’Encr’eco, en a fait une mission. Son entreprise est spécialisée dans la recharge de cartouches d’imprimantes pour les particuliers et dans la vente de toner laser pour les entreprises et les collectivités locales.

« Pour les particuliers, je commercialise plusieurs centaines de références de remplissages de cartouches à un prix oscillant entre 10 euros et 30 euros », explique-t-il. « Je les remplis avec des encres qui possèdent toutes les normes environnementales, Cela coûte deux fois moins cher au client de remplir sa cartouche vide que de racheter une cartouche neuve. Pour les entreprises et collectivités locales, j’importe et je revends des toners laser remanufacturés/recyclés ou des toners alternatifs (copies conformes des toners d’origine), dont le prix se situe souvent 50% moins cher que le toner de marque. Economique et écologique est mon slogan et on lutte contre la vie chère. »

Thomas Levillayer vit depuis 15 ans à Mayotte. Avant d’ouvrir son entreprise à Kawéni, il a occupé pendant près de 10 ans le poste de responsable commercial à Recto-Verso, leader de la bureautique. « J’ai appris le métier de remplissage de cartouche en métropole, auprès d’un franchisé de l’enseigne Cartridge World, enseigne de recharge et vente de cartouches d’impression, raconte-t-il. J’ai proposé à l’enseigne d’ouvrir une franchise à Mayotte mais ça ne les intéressait pas. Je me suis donc lancé seul. » Thomas Levillayer a malgré tout bénéficié de subventions de l’Ademe, dans la mesure où il s’est aussi inscrit dans un projet écologique. En effet les toners vides qui ne peuvent être remplis localement sont réexportés via Enzo Technic Recyclage. 

Thomas Levillayer n’emploie pas de salariés dans son entreprise, excepté sa femme. « Vu la conjoncture, ce n’est pas évident de recruter, indique-t-il. Je prends néanmoins des stagiaires. » Il revendique 800 à 1000 clients actifs sur un an. En termes de développement, le dirigeant prévoit de lancer dans les prochains mois un site internet. 

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