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Rénovation urbaine : le point à Mamoudzou et Kawéni

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Améliorer le cadre de vie des habitants est l’un des objectifs principaux d’une municipalité. Pour la nouvelle équipe de Mohamed Majani arrivée au pouvoir en mars dernier à Mamoudzou, ce principe vaut tout autant que pour son prédécesseur Abdourahamane Soilihi « Ladjo ». C’est sous le mandat du sénateur de Mayotte que la commune de Mamoudzou avait signé une convention avec l’ANRU pour rénover le quartier de Mgombani.

Les travaux doivent se terminer au plus tard en 2017 et l’ANRU a dépêché deux des membres de son CES, le secrétaire général Fabrice Peigney et son chargé de mission Damien Kacza pour voir comment les choses ont avancé.

Sur le terrain, ils ont été accompagnés des élus de la ville (le maire Mohamed Majani, son 1er adjoint Bacar Ali Boto, le 2e adjoint chargé de l’aménagement Mohamed Moindjié et le 10e adjoint chargé de la politique de la ville et de la rénovation urbaine Nadjayedine Sidi) et de Claude Bailly de la DEAL à Kawéni et Mgombani.

À Kawéni, la ville est pressentie pour accueillir des projets financés par la deuxième génération de programme de rénovation urbaine (PRU 2). Encore plus qu’à Mgombani, Kawéni possède des poches d’insalubrité, un assainissement inadapté, des constructions anarchiques.
À long terme, tout cela doit disparaître.

À Mgombani, les choses ont bien avancé. À l’heure actuelle, 120 logements neufs sortent de terre à proximité du collège, la SIM ayant la maîtrise d’ouvrage. L’objectif est d’offrir des logements locatifs sociaux et d’accession sociale pour les habitants touchés par les démolitions, mais aussi une école (terminée), une crèche et la rénovation des espaces publics.

« Nous sommes venus voir tout un ensemble de constructions neuves et des équipements. Nous sommes venus voir quelle est leur utilisation, comment se fait l’intégration dans le programme national de l’ANRU, mais aussi dans le quartier.
Nous sommes venus voir ce que fait la mairie pour que la population participe à la mise en oeuvre de ce projet urbain » explique Fabrice Peigney.
Celui-ci a pu discuter avec des habitants de Mgombani. Ceux-ci attendent avec impatience la fin des travaux et espèrent que cette rénovation apportera une réelle amélioration. La délégation de l’ANRU a dit avoir eu affaire à des élus volontaristes.

La fin de la construction des logements en décembre 2014 et leur livraison au début de l’année 2015 sera déjà une première étape pour voir quel effet cela aura sur le quartier. Ensuite, il faudra voir si Kawéni se greffera aux projets de l’ANRU qui sont programmés pour durer jusqu’en 2024.

F.S.

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