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Quelles listes pour diriger nos communes ?

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les meetings battent leur plein dans les villages de Mayotte. Il ne reste plus que deux jours pour convaincre. Le temps est donc compté. Trente-huit listes sont en lice, soit en tout 1192 candidats au second tour –à savoir qu’ils étaient 2433 avant dimanche dernier. Après l’élection, seulement 465 élus siégeront dans les 17 conseils municipaux du département.
Une quadrangulaire, six triangulaires et huit élections à deux listes.

À Acoua, on distingue trois listes prétendantes : le Mouvement pour le développement de Mayotte (MDM) conduite par Salime Ben Mognéhazi, « L’expérience et la rupture en action » menée par Ali Al Wally Mdallah et le Parti socialiste (PS) qui a comme tête de liste Darouèchi Ahmed.

À Bandraboua, deux listes sont en course, celles du maire sortant Ahamada Fahardine (PS), qui a manqué l’élection au premier de 70 voix, et la fusion de l’Union des forces vives et du Nouveau Centre-UDI. Briguant un troisième mandat, Ahamada Fahardine fait partie des maires sortants menacés.

À Bandrélé, 3 listes sont en lice : le Mouvement pour l’avenir de la commune de Bandrélé, conduite par Moussa Ben Moussa, l’UMP menée par Madi Ngabou Moussa et « Tanafou za wakazi » de M’chindra-Mari Assani. Au sud de l’île à Bouéni, 2 candidats s’affrontent : le conseiller général Mirhane Ousseni (Mouvement centriste) et l’Union pour le développement de la commune de Bouéni.

À Chiconi aussi, deux candidats sont de l’aventure, Antoyissa Zainoudine (UMP) et Outifaki (Convergence des forces vives et progressives de la commune de Chiconi).

À Chirongui, deux candidats sont de la bataille, Hanima Ibrahima de la liste Niyamoja Ra Hachiri affronte Adams Ridjali (UMP).

À Dembéni, trois listes sont au deuxième tour, celles de Soihibou Hamada (Union), d’Ambdi- Hamada Jouwaou (Mouvement Jeunes unis)et de Rachadi Saïndou (sans étiquette).

À Kani-Kéli, deux listes sont également en course : celles de l’UMP conduite par Ahmed Soilihi et d’Atsika Djabi menée par Ayouba Assani-Soufiane.

Manifestement, la commune de Koungou, deuxième commune plus peuplée de l’île, domine le classement du nombre de listes et de candidats. Une quadrangulaire a lieu, ce qui représente 140 prétendants à la course.

À Mamoudzou, la commune chef-lieu de Mayotte, une triangulaire est annoncée entre l’Union pour le renouveau de Mayotte conduit par Chihabouddine Ben Youssouf, l’UMP avec Abdourahamane Soilihi « Ladjo » et la fusion « Le Rassemblement 05 – l’Ame – MDM » mené par Mohamed Majani. Ici encore, le maire sortant Ladjo est dans une position délicate, car le score potentiel des trois listes qui ont fusionné est de près de 47%, alors que Ladjo, lui en a gagné 23,08% à 14 voix de Chihab, qui a fini premier au premier dimanche avec 23,32% des suffrages exprimés.

À M’tsamboro, trois listes sont également en lice : celles de l’UMP menée par Rachidi Ishaka, du MDM dirigée par Colo Harouna et de l’Union pour l’avenir de Ben Said Laithidine.

À M’tsangamouji, deux candidats s’affronte dimanche, nommément le meneur de la liste « Mieux vivre ensemble » Ibrahima Said Maanrifa et Moula Issouf Madi de l’Alliance.

À Ouangani, le sortant maire UMP Ali Ahmed- Combo a raté l’élection au premier tour de peu (48,1 %). Son concurrent au second tour est Harouna Attoumani tête de liste d’une fusion des listes MDM et Union des démocratiques indépendants (Udi).

À Pamandzi, quatre listes sont de la partie : « Kazakoma walakazitsokoma » conduite par Maandhui Ousseni, « Génération ya maesha ya Pamandzi » menée par Saidali Mahafourou et MDM.

À Tsingoni, deux candidats sont en lice : le maire sortant Boinahéry Ibrahim Amedi (MDM) et Mohamed Bacar (UMP).

Ouverte lundi, la campagne électorale s’arrête demain samedi 29 mars à minuit. Les 38 listes prétendantes ont très peu de temps devant elles pour convaincre les électeurs. Dimanche sera une journée de suspens et de tensions.

Dimanche dernier, lors du premier vote, de nombreux électeurs s’étaient rendus aux urnes en fin d’après-midi, ce qui a occasionné quelques chamboulements, notamment d’importantes files d’attente quelques minutes avant la clôture du scrutin.

Dans un communiqué, la préfecture de Mayotte rappelle que les bureaux de vote ouvrent leurs portes à 8 heures et les ferment à 18 heures, en continu. « Aucune prolongation de l’ouverture des bureaux n’est autorisée. « Afin d’être certain de pouvoir voter, il est fortement recommandé de ne pas attendre les dernières heures du scrutin pour se présenter dans les bureaux de vote. »

 

 

Rafik

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