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Luvi Ogilvy – Catégorie : entreprise citoyenne

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

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Créée en 2001, Luvi est devenue franchisée Ogilvy en 2004 du nom de la grande agence de communication internationale qui compte une centaine d’antennes dans le monde. La publicité c’est donc leur cœur de métier. Savoir faire passer un message de manière percutante n’est pas forcément une tâche facile pour les entreprises, elle peut l’être encore moins pour des associations qui ont peu de marges de manœuvres. C’est une des raisons pour lesquelles Luvi Ogilvy met à disposition une fois par an ses maquettistes et communicants à des organismes à but non lucratif. « Traditionnellement, on organise bénévolement une campagne de pub annuelle pour une grande cause », explique son directeur Thierry Galarme. Par le passé l’agence a soutenu la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore les atteintes aux mineurs. L’année dernière la société a décidé de soutenir le travail de l’association jeunes Kaweni Espoir. Cette structure œuvre pour encadrer et accompagner la jeunesse désœuvrée d’un des plus grands bidonvilles de France. « Nous sommes implantés à Kawéni donc ce partenariat nous paraissait évident », argumente le patron de Luvi. L’idée pour ce dernier était de briser la séparation entre la favela et la zone industrielle symbolisée par la route nationale. Cette année l’entreprise souhaite surfer sur la grande cause nationale qui sera annoncé prochainement par le gouvernement (NDLR: l’année dernière, la lutte contre le dérèglement climatique avait été désignée comme grande cause nationale). La société Luvi s’était fait aussi remarquer l’année précédente par une campagne de communication initiée de manière indépendante par certains de ses salariés à travers le collectif Petit Dom. Ce dernier avait interpellé la visite du premier ministre en avril dernier. « C’était une réussite en termes de communication, il faut le dire mais quel est le résultat 6 mois après, je me pose encore la question au vu de l’état de l’île », s’indigne le président du Medef. Quoi qu’il en soit l’entrepreneur et sa société ont toujours souhaité apporter leur pierre à l’édifice en fervent défenseur de la théorie du colibri qui prône que chacun d’entre nous doit « faire sa part » pour améliorer la société.


Entreprise : Luvi Ogilvy
Secteur d’activité: pub et communication
Gérant: Thierry Galarme
Date de création: 2001
Nombre de salariés: 7
Chiffre d’affaires: 1,8 millions d’euros

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