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Le tri fête son 1er anniversaire : un bilan positif !

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le tri sélectif, mis en place par la société privée à but non lucratif Eco-emballages, en partenariat avec les instances administratives de l’île, a fêté hier sa première année d’existence sur notre île. Le directeur général d’Eco-emballages, Monsieur Eric Brac de La Perrière a tenu à se déplacer en personne afin de fêter dignement cet anniversaire qui fait office de symbole fort des avancées en matière d’environnement sur l’île aux parfums.

Dans un discours dont une partie a été prononcée en shimaore, Monsieur Eric Brac de la Perrière a donc remercié ses partenaires et s’est félicité des avancées considérables qu’il a pu constater dans le domaine du tri des déchets à Mayotte en l’espace d’une seule année. Il a également rappelé les avantages qu’ont les communes à faire le tri des déchets, tant sur le plan environnemental qu’économique.

150 « tri-O » ont déjà été installés à ce jour sur notre territoire et le directeur général a annoncé l’installation de dizaines d’autres très prochainement. Le terme « tri-O » désigne les grandes bennes à ordure dont la couleur spécifique correspond à un certain type de déchet, ce qui permet ensuite de pouvoir les recycler plus aisément.

En un an les « tri-O » on recueilli 233 tonnes d’emballages : 66 tonnes d’acier et d’aluminium, 80 tonnes de bouteilles et flacons plastiques et 97 tonnes de verre.

Monsieur Bamcolo Assani Saindou, président du SIDEVAM 976, le nouveau syndicat en charge de la collecte et du traitement des déchets, a également prononcé un discours pour l’occasion. Eco-emballages et SIDEVAM 976 sont en effet partenaires dans la collecte des déchets ménagers, Eco-emballages s’occupant des déchets recyclables et SIDEVAM des déchets ultimes.

« Le tri-O constitue une véritable barrière contre la pollution sur le long terme »

Une délégation d’élus parlementaires sensibles à l’environnement était également présente. Invitée à venir visiter les sites de Mayotte sur une durée de 3 jours, elle a été sensibilisée aux graves problèmes environnementaux auxquels l’île est confrontée aujourd’hui, malgré les progrès réalisés par la récente mise en place du tri sélectif.

Afin que cet anniversaire représente aux yeux de la population un symbole véritablement fort, diverses animations culturelles ont été organisées par l’agence de communication « Bouche à oreille », en partenariat avec plusieurs associations de l’île dont les Naturalistes et les Céméa. De jeunes artistes mahorais ont ainsi slamé sur le thème des déchets et un groupe d’élèves de la commune de Dzaoudzi a joué plusieurs petites scénettes pédagogiques soulignant le rôle fondamental du tri des déchets dans la préservation de l’environnement.

N.G

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