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Hishima 2014 : Les artistes aux abonnés absents

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Cette année, les arts de l’image avaient été mis à l’honneur, mais les Hishima ont pour ambition de récompenser les artistes s’étant illustrés l’année précédente.

Présentée par Johnny et Stanisla Saïd, Miss Mayotte 2012, la soirée a débuté avec un discours du conseiller général d’Acoua, Soiderdine Madi, représentant le président Zaïdani parti fêter l’anniversaire de la départementalisation à La Réunion.

Les remises de prix étaient ponctuées de prestations artistiques dont on notera une fois de plus l’originalité et la beauté des chanteuses de Fleurs d’ylang, dont la charismatique leader, Zily, a livré une performance toute en émotions.

Quant au groupe Klan Demba de Chiconi, il a su réveiller un public somnolant en fin de soirée avec ses percussions rythmées.

La soirée voulait rendre hommage à trois chanteurs des années 60 à 80, « trois géants de la musique mahoraise » comme les a qualifiés le directeur de la DILCE, Alain Kamal Martial.

Baninga, Justice et Patrick Prat se sont donc succédé sur scène pour reprendre des classiques.

Kamar, qui faisait ses premiers pas sur scène en tant qu’humoriste, malgré quelques imitations bien maîtrisées, a rapidement sombré dans la facilité et la vulgarité. Dommage, car en matière de stand-up, il y a réellement un créneau à prendre et les sources d’inspiration ne manquent pas.

Le premier prix de la soirée a été remis à Kham’s dans la catégorie image, pour ses sketchs satiriques diffusés sur Mayotte 1ère. Résidant en métropole, le comique était représenté par deux amis. Ce fut ensuite le tour de Jamili, lauréat du prix du meilleur comédien, lui aussi absent, et ce fut ainsi pour l’ensemble des récompenses dans les catégories concert, où Wubani Spirit a été récompensé, clip où Chaf Masta s’est illustré et troupe de danse traditionnelle qui a salué Ouvoimoja de Mtsahara, pas un seul artiste lauréat n’était présent dans la salle, de quoi laisser planer quelques interrogations.

Malgré les quelques couacs habituels, certainement dus à un manque de préparation, le directeur de la DILCE semblait ravi du palmarès 2014. Il a par ailleurs, tenu à souligner son intérêt pour deux artistes qui se sont vus offrir des prix spéciaux, Nayl Ah et Ridjali, respectivement photographe et réalisateur. « La photographie et le cinéma sont des domaines vierges à Mayotte et je prends personnellement l’engagement ici de vous soutenir dans vos projets futurs ».

M.C.

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