”Partir c’est mourir un peu.” C’est par cette citation d’Alphonse Allais que Jacques Witkowski a démarré son dernier discours de préfet de Mayotte ce samedi 23 août au soir, à la Case Rocher, devant un parterre de décideurs politiques, économiques, administratifs, militaires et civils.
“On ne peut pas quitter Mayotte comme quand on est arrivé”, certains partent “soulagés”, d’autres “euphoriques”, mais “pas sans tristesse”.
“J’ai passé des moments de vrai bonheur”, a révélé le préfet arrivé dans l’île le 18 février 2013, “c’est une aventure exceptionnelle. Mayotte est un territoire hors normes. Ce n’est pas le far west, mais une belle aventure humaine”. Et alors que dans beaucoup de territoires de la République il est question de gestion, “à Mayotte on est dans la construction. C’est un territoire où les choses bougent”. Après quelques dernières journées particulièrement chargées, ce Chevalier de la Légion d’Honneur a tenu à rappeler que “la marche vers l’égalité sera difficile, longue, mais plus courte qu’ailleurs. Ce rythme d’avancée rapide va déstabiliser la société. (…) Tous devront oeuvrer pour la stabiliser, pour que Mayotte garde son charme, son âme, que ses habitants s’y trouvent bien”.
Mais Jacques Witkowski ne quittera pas complètement Mayotte puisqu’il va prendre les fonctions de directeur de cabinet de la ministre de l’Outremer George Pau-Langevin et continuera à faire avancer les dossiers de Mayotte.
La suite dans le Flash Infos de ce lundi 25 août.
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