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Battle of the year : Atomic sort vainqueur

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Treize crews se sont affrontés cette année, à coups de chorégraphies et d’acrobaties, sur la scène installée place de la République.
Cette fête du hip-hop, organisée par les associations Hip hop évolution et Attitude, est devenue un événement incontournable qui, chaque année, monte en puissance. Le paquet avait été mis sur la sécurité, et en effet, à l’exception de quelques échauffourées rapidement maîtrisées, aucun incident majeur n’est venu gâcher la soirée. Il faut dire que société privée, polices nationale et municipale ainsi que les jeunes du BSMA étaient sur le pied de guerre et veillaient au grain. La manifestation débutée sur les coups de 19 heures, aura rassemblé plusieurs milliers de personnes. Et l’on peut dire qu’Abdallah Haribou, le président d’Hip-hop évolution, a de quoi être fier de la graine qu’il a planté il y a déjà quatre ans.

Treize crews avaient été retenus pour cette édition et au terme d’un premier passage devant le public et le jury composé de trois danseurs professionnels, seuls huit ont été retenus pour accéder aux quarts de finale. C’est là que le show a débuté, savamment orchestré par MC Maleek, chargé d’animer, arbitrer et surtout faire monter la pression, sur les sons balancés par DJ Marrrtin.

Les crews se sont affrontés en battles, ces combats de danse où les participants rivalisent de technicité et de figures spectaculaires. Nul ne doute sur le fait que les danseurs de l’île sont particulièrement doués pour les acrobaties, mais la synchronisation et l’originalité des chorégraphies restent encore à travailler.

La finale a opposé, sans aucune contestation possible, les deux meilleurs groupes : Atomic de Passamainty et Team Legend de Maoudzou. Le jury a eu du mal à départager les jeunes, mais ce sont ceux d’Atomic qui ont remporté sa faveur et qui représenteront donc Mayotte lors de la finale de la Battle of the year en juillet prochain dans les arènes de Nîmes.

Cet événement mondial réunit des crews du monde entier et le niveau est tel qu’il faudra que les danseurs de Passamainty s’y préparent sérieusement. Ils bénéficieront d’un coaching avec les danseurs professionnels venus pour l’occasion dès cette semaine. Sérieux, travail et discipline, voilà ce que l’on attend de ces danseurs amateurs qui chaque année s’attirent les félicitations des professionnels qui viennent sur l’île. La passion qui les anime l’emporte sur les conditions difficiles dans lesquelles ils pratiquent leur art, sans lieu pour répéter, souvent à même le bitume, et parfois sans chaussures.

M.C.

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Mayotte hebdo n°1085

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