L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Bandraboua confirme sa réputation de commune pilote

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Les yeux sont déjà rivés vers 2015 à Bandraboua, au vu du nombre de projets d’aménagement du territoire lancés par l’équipe municipale. Le plus important peut-être, c’est le projet centre-bourg de la commune. Il est le seul dossier mahorais à avoir été retenu en novembre dernier parmi 300 autres (métropole compris), par le ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. La commune va donc disposer d’une enveloppe de 8,5 millions d’euros pour dynamiser ses villages de Dzoumogné, Handrema, Bouyouni, Bandraboua-village et Mtsangamboua. Cela passera par la création de logements, d’un marché couvert ou encore de parkings payants.

La commune va aussi consacrer 900 000 € à la réfection de la voierie endommagée par le temps et le cyclone Hellen. « Avant, les routes étaient construites en bicouche, à présent on veut passer à l’enrobé car c’est plus solide », raconte le premier élu de la localité.

La résorption de l’habitat insalubre (RHI) est toujours en cours dans la commune. Ce programme consiste en la création ou une mise à niveau du réseau d’assainissement d’un quartier et de traitement de l’habitat insalubre. Elle s’insère dans un projet global d’aménagement, de restructuration d’un quartier et favorise l’insertion par le logement. Concrètement, ce plan se traduit par le remplacement de bangas par des logements pour la plupart, sociaux et aux normes. A cela s’ajoute aussi la construction d’une station d’épuration supplémentaire.

Que deviennent les habitants des bangas ?

Une fois les bangas détruits, se pose la question du relogement de ses anciens occupants le temps que de nouveaux logements soient construits. « Nous allons les reloger dans des habitations provisoires. C’est ce que nous avons fait l’année dernière avec le RHI de Dzoumogne », assure Soulaïmana Boura. Une fois les nouveaux appartements ou maisons construits, les administrés pourront s’y installer.

Au-delà de la RHI, Bandraboua est la première commune mahoraise à expérimenter un programme de lutte contre l’habitat indigne. « Dans ce domaine, le cahier des charges est plus exigeant qu’une résorption de l’habitat insalubre », indique la mairie. A cela s’ajoute les réhabilitations de deux écoles à Bandraboua-village et Mtsangamboua pour 385 000 €, ainsi que l’extension de la bibliothèque. Enfin, une première tranche a été réalisée dans le plan d’urbanisme à Bandraboua-village dans la réalisation d’une aire de jeu, une maison de pêche, un point d’info tourisme mais, pour cela, la municipalité va devoir trouver plus de deux millions d’euros pour financer la dernière tranche.

La plupart de ces travaux vont démarrer dès janvier-février 2015. La mairie ne semble pas chômer et pourrait ainsi conserver sa réputation de commune précurseur à Mayotte en termes d’urbanisme et aménagement du territoire.

G.D

 

Innovations techniques et développement des loisirs

Bandraboua est sur le point de terminer la construction de son stade synthétique « nouvelle génération ». Cette structure unique dans l’île pourra accueillir de grandes compétitions régionales de foot mais il nous manque 1,2 millions d’euros pour construire les tribunes notamment », ajoute le maire de la commune.

Le projet phare, cher à l’équipe municipale, c’est de créer d’ici la fin de son mandat, une zone d’attraction pour occuper les jeunes à travers, notamment, des activités nautiques. « L’idée serait d’installer des entreprises de location de kayak ou de jet-skis, par exemple, et d’installer des « voulé » ou encore un camion bar.

Enfin, d’ici l’été 2015, la commune va installer trois bornes wifi . Une première expérimentation sera lancée à Dzoumogne. 

 

 

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Dix-neuf cas de dengue recensés en Petite-Terre

Depuis le début du mois d’avril, seule la Petite-Terre connaît des cas autochtones de dengue. 19 sont comptabilisés, ce mercredi 24 avril, confirme l’Agence...

Wuambushu 2 : Un nombre d’habitats illégaux détruits proche de la première opération

Une semaine exactement après le lancement de l’opération « Mayotte place nette », nouveau nom de Wuambushu, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a tenu...

La préfecture de Mayotte défend ses services face à Saïd Kambi

L’un des leaders des Forces vives de Mayotte, Saïd Kambi, s’en est pris à la secrétaire générale des affaires régionales, Maxime Ahrweiller Adousso, sur...

Centre médico-psychologique : Un premier lieu dédié aux enfants et adolescents naît à M’tsapéré

À M’tsapéré, dans la commune de Madmoudzou, le premier centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CMPEA) ouvert en décembre 2023, a été présenté au...

Accident mortel : Une cinquantenaire de Pamandzi condamnée pour la mort d’une fillette de six ans

En voulant traverser la route nationale 4, près du cimetière de Pamandzi, une fillette âgée de six ans a été percutée par une voiture,...