L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

8 millions d’euros pour l’entretien des routes

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Tous l’ont fait à force de tomber dans un traître trou, camouflé dans l’ombrage des arbres ou alors bien rempli d’eau, après le passage de la pluie. Cela n’est sans doute pas « pour demain la veille » que nos routes seront meilleures et que parcourir l’île sera une partie de plaisir pour nos véhicules. Mais le conseil général s’attelle à l’amélioration des conditions de circulation ; du moins, c’est ce qu’ils disent.

Hier après-midi, dans la salle DRH du conseil général se sont réunis le président Daniel Zaïdani, le préfet Witkowski, le directeur de la Deal, Daniel Courtin et son chef du service routier, Christophe Trollé, ainsi que Mustoihi Mari le DGA en charge des infrastructures et Jean-Pierre Salinière, le DGS du département.

La rencontre avait lieu pour présenter la reconduite de la convention liant le département et l’État pour l’entretien des routes départementales.
Une convention triennale qui n’en est pas à sa première donc, mais médiatisée cette année parce que, dit-on, les finances du département vont mieux, tellement mieux que le conseil mettra 8 millions d’euros pour cette année 2014 pour l’entretien des chaussées. Et s’il le faut, il délibérera d’autres sommes, assure l’exécutif du département.

À la fin de l’année 2013, les évaluations du service des infrastructures du conseil général ont révélé que 50% du réseau routier mahorais est correct. Pour le reste, l’enveloppe pour l’amélioration du réseau routier a été augmentée.

Des travaux d’identification ont été réalisés également pour boucher les trous infernaux qui massacrent les voitures des automobilistes sur les 144 km des routes départementales.

« Aujourd’hui, l’équilibre financier du conseil général permet de le faire », justifie fièrement le président Zaïdani. Dans les prochaines années, le département devrait aussi prendre en charge les 90 km de routes nationales. Actuellement, nous sommes encore le seul territoire français où l’État entretient les routes nationales. La décentralisation n’est pas encore totale à Mayotte.

Daniel Zaïdani assure vouloir faire en sorte que d’ici la fin de l’année, il n’y ait plus aucun trou sur les routes mahoraises.

Le directeur de la DEAL, Daniel Courtin préconise quant à lui qu’un trou soit rebouché dans un délai de 10 jours maximum. Les rebouchages des trous ne sont pas forcément des solutions puisque parfois l’état de la chaussée exige la réfection totale de la couche de roulement. Mais pour cela, il faut attendre que les finances du conseil général aillent très bien.

Kalathoumi Abdil-Hadi

Les routes mahoraises en chiffre

41 km des routes sont en bon état
52 km en état moyen
47,9 en mauvais état

Il faut au minimum 20 millions d’euros pour la réalisation de la couche de roulement de ces routes en mauvais état.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Un préavis de grève déposé à l’Université de Mayotte

L’intersyndicale du campus de l’Université de Mayotte (ex-CUFR), CGT et Snesup-FSU, a déposé un préavis de grève, ce jeudi, pour un commencement dès le...

Logement : Dzoumogné au carrefour des nouvelles constructions de la SIM

Village central du nord de Mayotte, Dzoumogné compte un nouvel ensemble de 18 logements sociaux construits par la société immobilière de Mayotte (SIM), à...

Crise de l’eau : Près d’un million de bouteilles collectées au concours organisé par Citeo

Du 18 mars au 13 avril, Citeo a organisé un concours, intitulé « Hifadhuichisiwa », pour inciter les habitants à collecter le plus de bouteilles en...

Une CCI de Mayotte prête à jouer davantage une fonction de support

Il y a du changement à la Chambre de commerce et d'industrie de Mayotte (CCIM) avec l’arrivée d’un nouveau directeur général des services en...

Wuambushu 2 : Une opération qui prend de court les policiers ?

Deux porte-paroles de syndicats policiers regrettent le manque de concertation dans les derniers préparatifs de « Mayotte place nette », le nouveau nom donné à l’opération...