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29/10/09 – Grève au port : fin de conflit ou pénurie ?

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

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Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

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Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

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En grève depuis le 19 octobre dernier, les soixante agents de la CCI portuaire ont examiné hier soir les protocoles d'accord acceptés par l'intersyndicale CGT-FO, après une énième séance de négociation. Si le personnel accepte, le port devrait retrouver une activité normale dans la matinée de ce jeudi. Si l'on croyait les revendications portant sur la hausses des salaires et l'application de la convention collective, ces dernière se sont, sous la pression des syndicats eux même, peu à peu éclipsées au fil des négociations, au profit de la demande insistante de renvoi du directeur de la CCI, M. Lejeune. Pour Salim Naouda, secrétaire général de la CGT-ma, son éviction est même devenue la véritable motivation de la grève. Le personnel CCI portuaire reproche en effet unanimement à son directeur "ses méthodes brutales et grossière et son management tyrannique". Depuis le début du conflit, les président et directeur de la Chambre de commerce et d'industrie, Serge Castel et Ibrahim Aboubacar, ont répété leur soutien à M. Lejeune, refusant toute option de renvoi sans autres conditions. D'où le compromis reproposé hier en début d'après midi par la CCI : les activités de M. Lejeune seront redéployées sur la gestion du marché, de l'aéro-fret et des pontons et mouillages de plaisance.

Cette option semble validée par les syndicats, qui y voyaient pourtant hier encore "une forme de promotion inacceptable". Concernant les salaires, les négociations ont abouti à un accord sur la revalorisation de l'indice des grilles salariales à effet rétroactif (1er juillet), qui pourrait être signé avant le 20 décembre. De plus, les propositions de l'intersyndicale CGT-FO pour l'application de la convention collective seront, si le protocole d'accord est accepté, soumises au plus tard le 20 novembre à examen, et suivies d'une réunion programmée début décembre pour la mise en place d'un calendrier et d'un accord de méthode portant sur l'application de cette convention. Mercredi vers 15h, les délégués syndicaux se sont regroupés avec le personnel pour leur soumettre ces propositions. Ils diront ce jeudi à 9h, lors de la reprise des négociations, s'ils acceptent ces dispositions.

Dans le deuxième cas, aucun conteneur ne sera libéré et l'on assistera probablement à des pénuries et une cassure certaine dans le circuit d'approvisionnement, selon de nombreux importateurs et transitaires. Enfin, si le conflit ne trouve pas d'issue favorable rapidement, les pouvoirs publics et les instances portuaires ont fait savoir qu'il n'était pas exclu"d'ouvrir une fenêtre de sécurité", afin de libérer en priorité les produits pharmaceutiques et de première nécessité (farine, riz…) qui pourraient commencer à manquer d'ici la fin de la semaine, toujours selon les importateurs. Les produits périssables sont, pour la plupart, condamnés à être jetés, et il y a désormais sur le quai plus de conteneurs frigorifiques que de bornes d'alimentation électriques.

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