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29/05/2009 – 6e Salon des artistes peintres et sculpteurs

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

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{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}ambiance est vraiment chaleureuse ce vendredi soir à l'arabesque, la galerie d'art située à coté de la vieille mosquée de M'tsapéré. Des pièces bondées de monde, sous la chaleur étouffante des projecteurs, mais l'ambiance est là. "Les locaux sont vraiment trop petits, c'est dommage, l'exposition est vraiment bien", entend-on dans les recoins.

Vingt-sept artistes exposés, un peu plus que l'an passée. Des sujets et des styles divers et variés. Des portraits d'inspirations cubistes réalisés par Anne Hicks, les peintures à l'huile de Petit Hervé, dit Galheun, les photographies sur la vie quotidienne mahoraise signées Jonny Chaduli… "L'exposition est vraiment chargée, il y a beaucoup de choses à voir et d'artistes différents. Il faudrait prendre le temps de revenir pour tout découvrir", acquiesce un des visiteurs.

Le quotidien, voici un thème récurant dans les toiles. La plupart ont largement puisé dans le puit sans fond que constitue la culture mahoraise. Résultat, des œuvres pleines d'émotion. "On sent qu'il y a de vrais artistes à Mayotte et surtout de l'inspiration", estime-t-on. Pour cette amatrice d'art comme pour beaucoup de ceux qui sont venus, le progrès semble réel en ce qui concerne la qualité de l'exposition. "L'année dernière, il y avait beaucoup d'élèves de Gil, le propriétaire de la galerie, du coup c'était un peu les mêmes choses."

Un jury, composé de deux journalistes de la presse écrite et des directeurs chargés de la culture à la Préfecture et au conseil général, s'était réuni avant le vernissage pour choisir les meilleurs œuvres du salon 2009. Les prix ont été décernés à Chantal Simon pour la peinture à l'huile, à Josi Niorthe pour l'aquarelle, à Jonny Chaduli pour l'art contemporain et à Giles Molia pour le Grand prix du salon toutes techniques confondues.

Beaucoup de wazungu, quelques mahorais, décidément l'art pictural a encore du mal a toucher la population locale. Mais les artistes ne perdent pas espoir, pour eux, c'est tout un travail d'éducation qui finira par porter ses fruits. "Les mahorais ont besoins qu'on les emmène vers l'art. Pour ça, il faut de l'argent et une véritable politique. Je pense que c'est tout à fait possible.", explique Josabel 451.

L'artiste reconnaît pourtant les difficultés rencontrées par la profession. "En tant qu'artiste, organiser une exposition a toujours été compliqué ici. On n'est pas assez aidés. C'est pour ça que c'est important de venir pour soutenir Gil."

Aujourd'hui encore, le salon demeure la seule véritable manifestation consacrée aux arts plastiques à Mayotte. Gil, commissionnaire de celui-ci, a manifesté son regret face à la quasi absence de mahorais parmi les exposants. Selon lui, rien n'est vraiment fait pour inciter à se lancer dans les arts plastiques. Le salon se tiendra jusqu'au 4 juin. La galerie est ouverte tous les jours de dix heure à midi, et l'après midi de seize à dix huit heure. Le 5 juin un autre vernissage sera organisé pour célébrer la réouverture de la galerie après le salon.

Halda Toihiridini

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