"Nous ne sommes pas contents. Si le 2 février les conseillers généraux reviennent sur la division en 10 lots minimum, nous ne descendrons pas dans la rue, mais nous irons au tribunal administratif. Mayotte est un pays de droit et nous utiliserons celui-ci pour faire valoir nos arguments" a clairement indiqué Chébani Saïndou. Pour Mohamed Houlame, si les choses restent en état, le 3 février, les bus seront à nouveau en grève. Les conseillers généraux sont donc pris entre le marteau et l'enclume et auront une décision lourde de conséquences à prendre la semaine prochaine.
28/01/09 – Le sort des transporteurs connu le 2 février
Avant-hier, le président du Conseil général de Mayotte, Ahamed Attoumani Douchina, a signé un protocole d'engagement avec Mohamed Houlame, président du Syndicat interurbain des transporteurs de Mayotte (STIM). La grève est donc finie depuis hier, les élèves sont de retour dans leurs établissements, les parents n'auront pas à descendre dans la rue, comme l'ont fait certains jeunes. Les élus du CG s'engagent à remettre le dossier de la DSP sur les transports scolaires en débat le 2 février prochain lors de la prochaine session plénière du CG. Le STIM souhaite que la DSP reste unique conformément aux préconisations d'une étude commandée par le CG sur le schéma des transports (aériens, maritimes et terrestres). Les autres syndicats des transporteurs ne l'entendent pas ainsi évidemment. Le Syndicat départemental des transporteurs de Mayotte (Sydétrama) de Chébani Saïndou et le Syndicat des taxis de Mayotte de Madi Baco ont également été reçus au Conseil général suite à l'accord intervenu entre Ahamed Attoumani Douchina et Mohamed Houlame.