L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

27/08/09 – La Crec au point mort depuis deux mois

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

En grève depuis le 24 juin à l’appel de la CGTMa, les 39 rapporteurs et les 6 secrétaires de la Crec (Commission de révision de l'état-civil) ont rencontré le nouveau préfet Hubert Derache vendredi dernier pendant plus de quatre heures, mais les négociations n'ont toujours pas abouti service administrativo-judiciaire chargé de la reconstitution des actes d'état-civil d'avant 2000 sont toujours inquiets pour leur avenir, une fois la Crec dissoute en mars 2011. Ayant compris que c'est juridiquement impossible, ils ne réclament désormais plus leur intégration dans la fonction publique de droit commun mais leur titularisation "pour travailler de manière sereine", explique l'un des agents grévistes. "Nous avons signé un CDI en 2007 pour la plupart d'entre nous mais nous pensions que deux ans plus tard, on nous redessinerait le redéploiement des effectifs, selon quelles modalités, et quelles formations nous allons suivre car nous venons tous d'horizons très différents. Le problème, c'est qu'on ne voit pas ce qui va nous arriver".

Les agents contestent également la nouvelle procédure qui a pour but d'accélérer le traitement des dossiers : selon eux, elle va alourdir le travail des rapporteurs et va les obliger à se déplacer plus souvent. C'est pourquoi ils réclament une indemnité forfaitaire de 150 € car "on ne veut pas avancer les frais qui nous reviennent cher et ne sont remboursés que 4 mois plus tard. On ne peut pas demander de factures aux taxis et c'est décourageant de remplir les déclarations", toujours selon le même agent. Ils veulent également une augmentation de leur rémunération : "On n'a eu aucune augmentation de salaire depuis 2001 : le passage du 10ème au 11ème échelon ne représente que 100 € bruts". Mardi soir sur le plateau télé de RFO, Hubert Derache a affirmé qu'un accord sur l'amélioration des conditions de travail a été trouvé mais que les négociations ont échoué sur l'augmentation des rémunérations : "Le souhait pour eux de pouvoir bénéficier, avec un an d'avance par rapport à ce que l'administration avait prévu, de la réduction de l'ancienneté sur le 11ème échelon, là-dessus on a un point de désaccord. Moi, j'ai fait une proposition de donner 3 mois supplémentaires mais je ne peux pas aller au-delà parce que je n'ai pas les moyens financiers pour pouvoir accompagner cette mesure, d'autant plus que je suis obligé de tenir compte de l'évolution de la carrière des agents qui sont fonctionnaires et donc si je leur accordais davantage par rapport à ça, je leur accorderais un bénéfice très important". En attendant le retour du préfet parti en Métropole jusqu'au 4 septembre, les négociations restent aujourd'hui au point mort, au détriment des Mahorais qui pour certains attendent leurs papiers depuis des années.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Un préavis de grève déposé à l’Université de Mayotte

L’intersyndicale du campus de l’Université de Mayotte (ex-CUFR), CGT et Snesup-FSU, a déposé un préavis de grève, ce jeudi, pour un commencement dès le...

Logement : Dzoumogné au carrefour des nouvelles constructions de la SIM

Village central du nord de Mayotte, Dzoumogné compte un nouvel ensemble de 18 logements sociaux construits par la société immobilière de Mayotte (SIM), à...

Crise de l’eau : Près d’un million de bouteilles collectées au concours organisé par Citeo

Du 18 mars au 13 avril, Citeo a organisé un concours, intitulé « Hifadhuichisiwa », pour inciter les habitants à collecter le plus de bouteilles en...

Une CCI de Mayotte prête à jouer davantage une fonction de support

Il y a du changement à la Chambre de commerce et d'industrie de Mayotte (CCIM) avec l’arrivée d’un nouveau directeur général des services en...

Wuambushu 2 : Une opération qui prend de court les policiers ?

Deux porte-paroles de syndicats policiers regrettent le manque de concertation dans les derniers préparatifs de « Mayotte place nette », le nouveau nom donné à l’opération...