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27/05/10 – La grève générale reconduite ce jeudi

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

L'intersyndicale UTFO, CGT-Ma, Cisma-CFDT et CFE-CGC appelle à la reconduite du mouvement de grève générale ce jeudi au rond-point El Farouk (SFR) à 7h, en soutien à la mobilisation des salariés au niveau national. Mercredi matin, la manifestation a réuni 550 personnes selon la police, 2.000 selon les organisateurs. La fonction publique était bien évidemment très représentée dans les rangs des manifestants, même s'il y avait également des salariés du secteur privé. Leur grève a provoqué la paralysie du port de Longoni, la fermeture des stations-service et la perturbation des rotations des barges réduites à un service minimum. Après être parti du rond-point Mahabou vers 8h45, le cortège s'est dirigé vers Kawéni puis a remonté jusqu'à la préfecture aux alentours de 11h15. Les délégations syndicales n'ont pas été reçues par le préfet ou un de ses sous-préfets. Selon la préfecture, la raison est le refus des leaders d'attendre qu'un créneau se libère pour les accueillir.

D'après les leaders syndicaux, la faute reviendrait aux représentants de l'Etat, qui leur ont demandé de réduire leur délégation à quatre personnes, alors qu'habituellement il y a trois délégués par syndicat. "On ne peut changer comme ça la délégation, nous avons besoin de témoins", explique Boinali Saïd, le secrétaire général de la Cisma-CFDT, "ils ont prétexté un problème de chaises, ils se sont moqués de nous, donc on a déclenché les hostilités". Salim Nahouda, le secrétaire de la CGT-Ma, évoque une "humiliation" et exige des excuses publiques.

Les manifestants se sont ensuite rendus au conseil général où ils affirment avoir reçu le soutien des élus présents. "C'est très positif car tous ont adhéré, quelque soit leur bord politique", se félicite Hamidou Madi M'colo, secrétaire général de l'UTFO. Une déclaration commune de principe, demandant l'ouverture immédiate des négociations, a été rédigée et attendait d'être validée par le comité d'organisation mercredi soir, annonce-t-on du côté des syndicats. "La méthode de la préfecture est très mal perçue et on va le faire savoir", prévient Soulaïmana Noussoura, le président de la CFECGC. La quinzaine de revendications listées par les organisations syndicales tournent toutes autour de l'extension la plus rapide possible de tous les dispositifs du droit commun à Mayotte et l'alignement du Smig et des prestations sociales sur les niveaux et plafonds métropolitains, qui doivent tous bénéficier d'un indice correcteur lié à la cherté de la vie dans un territoire éloigné.

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