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27/03/2009 – Education à l’environnement

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}"N{/xtypo_dropcap}ous faisons déjà un travail important auprès des scolaires, avec plusieurs actions comme le rallye patrimoine, la collectes des coupons SFR, etc.", rappelle le président Michel Charpentier. "Avec cette revue nous souhaitons répercuter au maximum nos actions auprès des jeunes." Tirée à 500 exemplaires, Mashababi sera diffusée aux jeunes adhérents de l'association ainsi que dans les bibliothèques et les CDI. Bien que le prix affiché soit de 1€, elle sera en faite gratuite pour les scolaires.

En bon enseignant, M. Charpentier souligne que la revue pourrait permettre de créer une habitude de lecture chez les jeunes et les inciter à lire d'autres publications une fois sortis du système scolaire. "C'est également un outil de travail du français", précise Hélène David qui s'occupe du club Naturaliste du collège de Koungou. "La rédaction des articles est faite en grande partie par des élèves, ce qui permet également de valoriser leur travail." La périodicité n'est pas encore décidée définitivement, mais elle devrait être trimestrielle.

 

Hélène Ferkatadji

 


 

La gestion de M'bouzi en marche

L'association, qui vient d'acquérir un local rue du Commerce juste à côté de Comores Aviation, travaille également à la gestion de la réserve naturelle de l'îlot M'bouzi. Pour cela, elle a récemment recruté un conservateur, Fabrice Bosca, qui sera sur place début avril, et un garde technicien, Gildas Le Minter, tout juste arrivé sur l'île.

Leurs premières missions, après avoir acquis un bateau pour le transport sur l'îlot, sera le balisage de la réserve, à environ 10 mètres des côtes, afin de distinguer la zone de réserve, ainsi que l'installation de panneaux sur les zones d'accostage pour informer les visiteurs du statut de protection de M'bouzi. Dans les deux ans à venir, les deux agents devront élaborer un plan de gestion de la réserve qui déterminera comment préserver et éventuellement restaurer les écosystèmes à protéger – la forêt sèche et le platier corallien – et comment organiser les déplacements sur la réserve ainsi que les activités. Enfin – et la tache risque d'être rude – il faudra décider que faire des quelques 500 makis de l'association Terre d'Asile, après avoir déterminé quel est l'impact de ces animaux sur l'écosystème à protéger.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1082

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