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24/08/2007 – Un goûter sain pour tous

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

« Fini les chips et les jus de fruits !« , promet le maire Ben Ali Mohamed. « Il y aura des produits laitiers et des fruits. Nous sommes soucieux de ce que mangent nos enfants et si la commune peut participer à une bonne nutrition des enfants, c’est une bonne chose« , continue le premier magistrat. Près de 1.800 élèves seront concernés par cette mesure et contrairement à ce qui se passait auparavant, même ceux dont les parents ne peuvent leur offrir de goûter pourront y avoir droit.

Pour offrir des goûters à tous les élèves, la commune de M’tzamboro a signé une convention avec la Caisse d’allocations familiales (Caf) dans le courant de la semaine. Celle-ci va financer à hauteur d’un euro par enfant et par jour les goûters des élèves de la commune de M’tzamboro, soit près de 36.000 par mois. « C’est une somme considérable. Tous les mois, la mairie devra rendre compte du nombre d’élèves qui ont effectivement pris ces goûters« , précise Anli Mari, responsable du service social à la mairie de M’tzamboro.

Jusqu’alors, chaque parent fournissait un goûter à ses enfants, du moins ceux qui en avaient les moyens. « A M’tsahara et Hamjago, des associations organisaient l’achat de goûter grâce à la cotisation de parents. Mais là, on prend cela en charge. On va faire un appel d’offres et une société agréée par la Dass et la Caf sera chargée de fournir les goûters. Celle-ci devra respecter des normes d’hygiène strictes puisque la DSV vérifiera si tout est en ordre« , prévient le maire.

Cette convention entre la Caf et la commune semble avoir séduit les élus, mais aussi les parents. Cette opération permettra de sensibiliser tout le monde à l’importance d’une alimentation équilibrée. En revanche, les mamas goûters qui vendent des friandises ou des pains tartinés au chocolat verront leur rôle remis en question. « Nous discuterons avec nos futurs partenaires pour voir dans quelles mesures ces personnes-là peuvent être intégrées au dispositif« , explique Ben Ali Mohamed.

Ce projet qui initie un début de restauration collective était dans les cartons depuis longtemps à M’tzamboro. Mais ce n’est qu’à partir de cette année que la municipalité a décidé de postuler à des aides de la Caf dont l’existence est récente. La distribution de ces goûters est prévue à partir de la mi-octobre, le temps que la procédure d’appel d’offres soit lancée puis complétée. Une première que d’autres communes ont choisi de suivre également.

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