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23/04/09 – Fin de conflit à Batimax

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

L'entreprise du groupe Cananga était secouée depuis le mardi 14 avril par un mouvement de grève. Lundi dernier, les parties se sont à nouveau réunies afin d'examiner les trois points de revendication du personnel gréviste, à savoir la suspension des fonctions du responsable de sécurité, la mise en place d'une prime de 13e mois et l'annulation de tous les licenciements prononcés ces jours. La rencontre a abouti à la signature d'un protocole de fin de conflit. En l'espèce, des salariés auraient détourné l'utilisation de carnets de remise de 10 à 25% pour en faire bénéficier des particuliers qui n'y avait pas droit, moyennant une contrepartie généreuse, payable au comptant. Une combine qui perdurait, selon certaine sources, depuis près de deux ans et qui aurait causé un grave préjudice financier à la société. Les délégués CGT-Mayotte affirmaient que les conclusions de l'investigation ne constituent en aucun cas une preuve et revendiquaient la suspension de la décision de licenciement jusqu'aux conclusions de l'enquête judiciaire.

D'autre part, le syndicat demandait que le responsable de la sécurité, qui a mené l'enquête pour la société Batimax, soit démis de ses fonctions, l'accusant d'avoir "enregistré des déclarations et des témoignages forcés ou achetés". Concernant ce point, une commission temporaire a donc été mise en place afin d'examiner de manière objective les faits reprochés au responsable de la sécurité du groupe Cananga. Un rapport sera produit et remis au président du directoire, M. Kakal, présent lors de discussions, qui examinera d'éventuelles sanctions en cas de manquement du responsable de la sécurité dans l'exercice de ses missions. Toutefois, le responsable de la sécurité a reçu de nombreux messages de sympathie émanant de sa hiérarchie comme des employés de la société. Une vingtaine de salariés a signé une pétition de soutien en sa faveur. Il appartiendra ou final au tribunal du travail d'établir si les licenciements sont justifiés ou non. Le tribunal correctionnel, quant à lui, jugera au pénal la plainte déposée par l'entreprise.

Pour le versement d'une prime de 13ème mois, les représentants du directoire de Cananga s'engagent à intervenir auprès du Medef pour que des négociations s'ouvrent rapidement sur une convention de branche "commerce, quincaillerie et matériaux". Enfin, dans une volonté d'apaisement, la direction a accepté la possibilité qu'à titre exceptionnel les salariés puissent faire une demande de congés payés afin de compenser les absences pour jours de grève. "L'heure est à l'apaisement", a conclut le président du directoire Gamil Kakal qui a rassemblé ses salariés au cours d'une réunion marquant la fin de ce mouvement social.

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