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22/07/2010 – Le projet de loi organique adopté par le CG

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

{xtypo_dropacp}C{/xtypo_dropcap}oncernant le projet de loi organique et le projet de loi relatifs au département, ceux-ci ont été adoptés cette fois-ci, sous deux réserves néanmoins. La première est que la fusion du Conseil économique et social et celle de Conseil de la culture, de l'éducation et de l'environnement se fassent en même temps que cela est envisagé dans l'Hexagone et pas avant (pour ne pas tombé dans un régime d'exception). La deuxième réserve n'est pas anodine puisqu'elle demande à ce que le fonds de développement économique et social soit effectif dès 2011 comme l'avait annoncé Marie-Luce Penchard lors de sa visite mahoraise. Il y a plus de 15 jours, les élus mahorais s'étaient opposés aux projets de loi du gouvernement, notamment parce qu'ils n'étaient pas clairs sur les moyens qdont disposerait le département-région et parce qu'il prévoyait deux renouvellements intégraux de l'assemblée départementale (1 en 2011 et 1 en 2014).

 

Pour ce qui est du transport scolaire, l'assemblée a autorisé le président Douchina à signer le marché remporté par le groupement Matis, provoquant l'hostilité des transporteurs du STIM (Syndicat des transporteurs interurbains de Mayotte) qui eux s'étaient groupés avec la CMTS (appartenant au groupe Véolia). Lors de la dernière session, le président Douchina avait appelé les transporteurs à cesser leurs pressions sur les conseillers généraux et leur avait signifié que sa majorité avait cédé à leurs doléances mais qu'il était impossible de réserver un appel d'offres à un groupement en particulier sans tomber sous le coup de la loi. Mohamed Houlame, président du STIM s'est dit déçu par l'attitude des conseillers généraux. "Ils se sont tous unis (le vote a été adopté avec deux voix contre et deux abstentions) contre les transporteurs mahorais. Le transport scolaire, c'est notre bébé, nous faisons ce métier depuis des années et si on nous le retire, nous n'allons pas nous laisser faire. On se battra jusqu'au bout et on attend les décisions du tribunal administratif concernant les recours en cours." Mohamed Houlame n'a pas précisé quelle serait la nature des actions qui seront entreprises par son syndicat, mais les barrages de route ne sont pas à exclure à la rentrée.

 

Faïd Souhaïli

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