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18/12/2009 – Tribune libre : Saïd Omar Oili

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}J’{/xtypo_dropcap}avais eu l’occasion de demander la mise en place d’un front uni de tous les élus de Mayotte afin de pouvoir s’adresser solidairement au Gouvernement et de faire valoir nos demandes. Par un courrier du 30 novembre le président du conseil général a repris cette demande et convoqué la réunion du 2 décembre qui débouchera sur une déclaration commune à la session du lendemain.

Toutefois, je suis étonné que la ministre, lors de sa visite en fin de semaine dernière, n’a pas rencontré l’ensemble des élus du conseil général et que le président de l’assemblée départementale a signé une déclaration commune avec la ministre qui engage fortement le conseil général sans avoir demandé l’avis de l’ensemble des conseillers généraux (délibération). Si 28 M€ "d’argent frais" (dont 18 M€ étalés sur 3 ans) ont été promis et qui correspondent à une partie de la dette de l’Etat, que j’avais soulevée il y a plus de deux ans maintenant, les autres apports ne sont que des emprunts, pour certains hypothétiques.

Mais la contrepartie pour la Collectivité départementale n’est pas acceptable. Alors que l’assemblée, lors de sa dernière session, n’a pas validé certaines mesures préconisées par la Chambre territoriale des comptes, la déclaration commune stipule : "La Collectivité départementale de Mayotte s’engage dès à présent à mettre en œuvre les préconisations de la Chambre territoriale des comptes".

Enfin, dans le même document l’Etat s’engage à accompagner le conseil général dans des politiques qui relèvent de son fonctionnement comme les ressources humaines et l’ingénierie financière sous l’égide d’un comité de pilotage avec les services de l’Etat. Ce n’est pas de la tutelle, mais de la "super-tutelle" dont on peut se poser la question de sa compatibilité avec les principes de la Constitution française sur la libre administration des collectivités territoriales.

 

Saïd Omar Oili,

conseiller général de Dzaoudzi-Labattoir

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