L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

16/04/2010 – Vie des communes : M’tsangamouji

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}our beaucoup de Mahorais et de nos visiteurs, notre île est belle, mais trop de comportements risquent de mettre cette beauté en danger. Pour la Semaine du développement durable, les établissements scolaires de la commune de M'tsangamouji et la municipalité ont entrepris des actions pour sensibiliser les élèves et leurs parents aux problématiques d’un environnement négligé.

Dans toutes les écoles primaires et même dans certaines classes de maternelle, les enseignants ont établi un projet pédagogique à la fois de sensibilisation mais aussi d’action. Ramassage et tri de déchets, plantation d’arbres, balisage des sentiers Ampriyana et Vouma, concours de la classe la plus propre, nettoyage de toutes les plages de la commune ont été organisés afin de donner des notions d’éco-citoyenneté aux élèves, mais aussi de les responsabiliser pour ce qui concerne leur environnement de travail et leur environnement naturel.

La Daf a été l’un des partenaires de l’opération pour la plantation des arbres et les parents ont été sollicités pour donner un coup de main, mais aussi pour que le message passe également auprès d’eux. Toutes ces actions ont fait, aussi bien au collège que dans les écoles primaires et maternelles, l’objet d’exposés, de discussions et d’exercices dans diverses matières autour du développement durable.

Si les enfants sont ciblés selon MM. Jean-Claude Le Drezen et Issouf Madi Moula, respectivement principal du collège et maire de la commune de M'tsangamouji, c’est pour qu’ils apprennent dès maintenant à reconnaître l’importance de ne pas gaspiller les ressources naturelles, pour ne pas compromettre l’avenir de la planète.

 

Un peu, pour tous, pour toujours

 

“Un peu, pour tous, pour toujours”, tel pourrait être le slogan en matière de développement durable et les élèves l’ont appliqué en apprenant les gestes permettant d’économiser l’eau ou l’électricité. Dimanche dernier, la municipalité a pour sa part organisé avec la population le creusement d’un chenal sur la plage de M'tsangamouji pour évacuer l’eau stagnante d’un cours d’eau vers la mer.

“Cette eau est dangereuse sanitairement car elle est stagnante, des nids à moustiques s’y forment et certains habitants peu scrupuleux y déversent leurs eaux usées. De plus, détournée de son cours naturel car la mer bouche le lit de la rivière en rapportant du sable, l’eau est déviée et met en danger les arbres que nous avons plantés et la digue construite”, souligne Assani Moustoifa, 1er adjoint chargé de l’aménagement et du foncier de la commune de M'tsangamouji.

Pour lui et sa collègue Anchoura Saïndou, 8e adjointe en charge des cérémonies, ce chenal doit aussi permettre de sauvegarder la plage d’Ambato, qui a un fort potentiel touristique. “C’est une opération à renouveler au moins une fois tous les ans pour sensibiliser la population au développement durable et leur faire comprendre l’intérêt de protéger notre environnement. Les mentalités sont difficiles à changer, mais en insistant, on y arrivera”, espère Mme Saïndou.

En effet, le développement durable c’est un combat qui se gagne en agissant tous les jours, dans tous les domaines, et non pas une fois de temps en temps.

 

Faïd Souhaïli

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Dix-neuf cas de dengue recensés en Petite-Terre

Depuis le début du mois d’avril, seule la Petite-Terre connaît des cas autochtones de dengue. 19 sont comptabilisés, ce mercredi 24 avril, confirme l’Agence...

Wuambushu 2 : Un nombre d’habitats illégaux détruits proche de la première opération

Une semaine exactement après le lancement de l’opération « Mayotte place nette », nouveau nom de Wuambushu, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a tenu...

La préfecture de Mayotte défend ses services face à Saïd Kambi

L’un des leaders des Forces vives de Mayotte, Saïd Kambi, s’en est pris à la secrétaire générale des affaires régionales, Maxime Ahrweiller Adousso, sur...

Centre médico-psychologique : Un premier lieu dédié aux enfants et adolescents naît à M’tsapéré

À M’tsapéré, dans la commune de Madmoudzou, le premier centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CMPEA) ouvert en décembre 2023, a été présenté au...

Accident mortel : Une cinquantenaire de Pamandzi condamnée pour la mort d’une fillette de six ans

En voulant traverser la route nationale 4, près du cimetière de Pamandzi, une fillette âgée de six ans a été percutée par une voiture,...