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16/04/2010 – Société : Vie syndicale

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a CFE-CGC est attachée au protocole d’accord-cadre signé le 8 avril 2009 concernant l’intégration dans la fonction publique de tous les agents en poste avant le 31 décembre 2008. Un décret d’application est sorti pour concrétiser cette intégration avant la date fatidique du 31 décembre 2010, mais pour le dirigeant de la CFE-CGC Mayotte, Soulaïmana Noussoura, cela ne suffit guère.

“Cela doit être ratifié par une loi afin d’éviter toute contestation, puisque l’intégration était prévue au départ par une loi”, insiste le syndicaliste. Il rappelle que si son organisation a paraphé l’accord, c’est parce que celui-ci prévoit que les fonctionnaires mahorais seront à long terme intégrés complètement dans l’une des trois fonctions publiques (État, hospitalière, territoriale) de droit commun et que le passage intermédiaire au sein d’un corps propre ne pourra durer que 5 ans maximum.

La CFE-CGC reste vigilante et tient à ce que l’expérience et l’ancienneté des agents soient prises en compte, aussi bien dans l’intégration, mais également pour les retraites. Concernant ce dernier sujet, il y a urgence pour le président de la CFE-CGC. “Il faut négocier rapidement pour connaître ce que l’on fera pour préserver les pensions des retraités actuels et pour connaître le devenir des 6 salariés de la Caisse de retraites des fonctionnaires mahorais (CFRM). Celle-ci a vocation à disparaître pour entrer au sein d’une caisse nationale”, explique Soulaïmana Noussoura.

 

Seuls 20% des Mahorais sont salariés

 

Celui-ci a également émis le souhait que l’indexation des salaires soit appliquée à tous les fonctionnaires mahorais en raison du coût de la vie. Quant au Fonds de développement économique et social, censé être mis en place pour doper la création d’emplois, il ne doit pas devenir un énième outil visant à faire des Mahorais des personnes dépendant uniquement des prestations sociales.

“Ce fonds doit être mis en place le plus tôt possible pour développer l’activité économique, car actuellement seuls 20% des Mahorais ont une activité salariée et peuvent acheter des choses. Nous demandons à ce que ce fonds serve à la formation des personnes et au soutien des entreprises pour qu’elles puissent résister aux changements en cours et puissent continuer à travailler.”

Dans ce même domaine économique, le dossier du haut débit pour internet est une priorité pour la CFE-CGC, en vue de développer l’activité des entreprises. Enfin, la CFE-CGC a indiqué qu’elle organiserait un congrès en mai afin de renouveler son bureau et s’aligner sur la maison mère hexagonale en termes de mandat électoraux.

 

Faïd Souhaïli

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