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14/12/09 – Un colloque pour réussir la départementalisation

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le colloque sur la mise en oeuvre de la départementalisation organisé par le conseil général et l'Idom (Institut de droit d'Outremer) s'est achevé vendredi après trois jours de débats et une quinzaine d'interventions d'éminents spécialistes juridiques. Il a permis de riches échanges avec le public sur le chemin qu'il reste à parcourir et sur les adaptations et dérogations au droit commun qu'il faudra engager pour achever ce processus inédit dans l'Histoire de la République qui va ériger Mayotte en une collectivité unique à compétence régionale et départementale. "Le temps est à l'engagement pour réussir la départementalisation qui est une chance pour Mayotte", a déclaré en clôture des travaux Olivier Gohin, professeur à l'université Panthéon-Assas Paris II et rapporteur de ce colloque. "L'identité législative ne signifie pas l'uniformité, il y a des marges considérables d'adaptation. Les adaptations et les dérogations doivent être celles formulées par la population et relayées par les élus avec l'Etat qui prend la décision sur la législation ou la réglementation", a-t-il ajouté.

"La départementalisation, vous la vouliez, vous allez l'avoir, il faut donc que vous vous l'appropriez pour la réussir. Tout ne sera possible tout de suite et il faudra élaborer les adaptations qui seront nécessaires. La solidarité nationale ne fera pas défaut aux Mahorais car à la France, à aucun moment, ils n'ont fait défaut", a-t-il conclu sous les applaudissements. Représentant la ministre de l'Outremer, Christian Poncet, directeur de projet pour la départementalisation de Mayotte au ministère, a déclaré que "l'objectif est de tenir les délais et les engagements, et réévaluer un certain nombre de pistes quand ce sera nécessaire".

La modernisation de l'état-civil communal et la réforme de la Crec pour fiabiliser l'état-civil, préalable indispensable pour que Mayotte prétende au statut de Rup et à la manne des fonds structurels européens en 2014, est "une opération symbolique de celles qu'on doit faire pour le succès de la départementalisation". Ahamed Attoumani Douchina, le président du conseil général, a pour sa part affirmé que si les Mahorais sont toujours "vigilants", ils sont désormais "confiants et rassurés". "Beaucoup ici suivent les autres, sans savoir ce que comportait ce statut. Maintenant, la vérité est là. Il est nécessaire de savoir ce qu'on peut et ne peut pas attendre". Les travaux du colloque seront publiés en février-mars 2010 dans la collection universitaire de l'Idom, Presses universitaires d'Aix-Marseille.

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