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13/07/09 – Développement économique : l’aquaculture en exemple

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Patrick Devedjian, Hervé Novelli et Marie- Luce Penchard ont officiellement acté l'établissement d'un centre de recherche et de développement pour l'aquaculture française à Mayotte, samedi après-midi, lors d'une visite sur le site d'Aquamay, à Hajungua. Le 17 mars dernier, l'engagement était pris. Yves Jégo, alors secrétaire d'État à l'Outremer, réunissait autour de lui le président du conseil général Ahmed Attoumani Douchina, une délégation de l'Ifremer composée de M. Farris, directeur général adjoint et de M. Lemercier, directeur des relations internationales, et M. Marot, président d'Aquamay, afin d'évoquer les pistes de développement de ce secteur prometteur. Le 6 juin 2009, la décision est actée : l'Ifremer positionnera un centre de recherche et de développement pour l'aquaculture française, permettant à Mayotte de développer sa filière de manière autonome.

Si l'idée avait été lancée il y a plus de quinze ans, ce n'est que grâce à la ténacité des acteurs de toute une filière déjà structurée, mais aussi à celle de M. Busson, directeur des affaires maritimes – qui a porté le dossier avec pugnacité durant ces deux dernières années – que ce samedi, le directeur général adjoint de l'Ifremer a présenté en personne les atouts d'un tel établissement pour la recherche sur les alevins. La structure, imaginée par Stéphane Aime du cabinet Tand-M, sera située sur le complexe aquacole d'Hajungua. En moyenne, l'aquaculture mahoraise produit 150 tonnes de poissons par an, ce qui en fait la plus importante productrice de tout l'outremer français. Le potentiel, optimisé par les conditions climatiques locales et les atouts endogènes qu'offre le lagon (eaux calmes et chaudes toute l'année), est estimé à plus de 10.000 tonnes. Pourtant, entre 2007 et 2008, les exportations ont chuté de 120 tonnes à 95 tonnes. M. Marrot et M. Gadenne, respectivement président et directeur d'Aquamay, ont avancé l'obstacle du coût du fret (2,70€ le kilo, contre 1,20 à la réunion).

Malgré une aide conséquente du CG, ce cout reste une charge encore importante pour l'entreprise Mayotte Aquaculture, principale productrice et exportatrice locales. La doléance, présentée par M. Marot à MM. Novelli, Devedjian et Mme Penchard, a été entendue. La délégation ministérielle en ensuite pris la route et la barge jusqu'à Petite Terre, où les ministres ont officiellement inauguré l'extension du lycée de Petite Terre, avant de se diriger case rocher, où M. Fillon, de retour de son crochet à Moroni, a remis la Légion d'honneur à Mansour Kamardine.

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