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12/05/10 – « Si nous étions leurs animaux, nous serions nourris tous les jours »

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La grève de l'AGESDM est dans sa deuxième semaine et l'exaspération gagne la trentaine d'agents chargés de l'entretien des équipements sportifs départementaux. "On nous fait tourner en bourrique. Ils veulent nous faire perdre notre sang-froid. On nous a parlé de l'image de Mayotte pour le match de Vautour, on a ouvert le gymnase, mais on se moque de nous en considérant que nous sommes des petits. Douchina, Assani Ali, Zaïdou Tavanday, Fadul Ahmed Fadul (conseillers généraux de Mamoudzou 1 et chargé des sports, 2 et Pamandzi), Thoihir Youssouffa (DGA des services à la population de la CDM) et Echati Maanrifa (directrice de la DSAJ) sont venus faire des promesses mais il n'y a toujours pas eu de concrétisation. Ils doivent savoir que nous voulons vivre comme eux. Si nous étions leurs animaux, nous serions mieux traités, nous aurions à boire et à manger tous les jours. On en a marre !" fulmine Anliane Ancoub, délégué du personnel Cisma-CFDT des agents de l'AGESDM. En effet, ceux-ci n'ont pas reçu leur salaire des mois de février, mars et avril. Jusqu'en 2008, l'AGESDM recevait une subvention de 800.000 € de la CDM assurant son fonctionnement et le paiement des salaires. En 2009, la subvention est tombée à 250.000 € et en 2010, rien n'a été versé pour l'instant. Une réunion a eu lieu hier après-midi à la DSAJ pour savoir s'il était possible de piocher dans la subvention attribuée au Cros (600.000 €) pour en verser une partie à l'AGESDM.

Cette grève pourrait empêcher la tenue de la compétition régionale d'athlétisme qui doit se tenir ce mercredi sur la piste de Cavani. Interrogé sur ce sujet par nos confrères de RFO, Djamal Houdi, porte-parole des grévistes a renvoyé la responsabilité aux élus sportifs. "Posez plutôt la question à Hamidou Salim, le président de la ligue d'athlétisme. Il est mieux placé pour vous répondre puisqu'il est aussi secrétaire général de l'AGESDM et connaît la situation dans laquelle nous sommes et en plus, il est 2e vice-président du Cros." Les grévistes affirment qu'après le camouflet subi suite à l'ouverture du gymnase en Petite-Terre (on leur avait promis leurs salaires pour lundi ou mardi), on ne les y reprendrait plus. Alors que les athlètes réunionnais et mauriciens sont sur l'île depuis quelques jours, l'annulation de cette compétition ferait mauvais genre.

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Mayotte hebdo n°1085

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