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11/12/2009 – Le Comité de bassin adopte le Sdage

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}armi les priorités du Sdage, qui s’imposera à tous à partir du 1er janvier 2010, figure notamment la protection de la santé en protégeant l’eau, la lutte contre les pollutions, le partage de la ressource de l’eau entre les usagers ou encore la conservation, la restauration et l’entretien de la biodiversité. Ainsi, sur la période 2010-2015 le programme de mesures à prendre, les financements possibles et obtenus correspondent à 171 millions d’euros et seront consacrés en majorité à l’assainissement à hauteur de 100 millions d’euros.

“Pour arriver à respecter notre programme d’assainissement, il nous faut les moyens financiers et le foncier. L’annonce du Président Sarkozy sur la ZPG peut nous permettre d’envisager de construire des stations d’épuration dans ces zones”, a indiqué Fadul Ahmed Fadul, président du Comité de bassin de Mayotte. Celui-ci a également affirmé qu’il fallait continuer le travail et que l’adoption du Sdage n’était qu’une étape.

Le Comité de bassin de Mayotte avait invité à cette occasion des intervenants extérieurs, dont les présidents des Comités de bassin de chaque département d’Outremer. Serge Bafau, président du Comité de bassin de Guyane a ainsi annoncé que les comités de bassin ultramarins avaient l’intention de se rassembler dans une association. “Il nous faut être imaginatifs pour trouver des solutions spécifiques et adaptables à nos territoires. Les Comités de bassin ont des problématiques similaires : la hausse des cyclones, la vulnérabilité face au réchauffement climatique. Les échanges permettent d’enrichir la réflexion et d’envisager des partenariats pour anticiper les problèmes futurs”, a-t-il déclaré.

Celui-ci ainsi que ses homologues ultramarins ont souligné que la conformité aux directives européennes et à la loi française avait un coût et qu’il fallait compter sur la solidarité nationale et le partage d’expériences pour aboutir aux objectifs fixés par le Sdage. “En Guadeloupe, nous avons 7 stations d’épuration à construire. Si on ne le fait pas, cela a un coût pour la France. Plus on sera solidaire, plus on se fera entendre facilement à Paris”, a pour sa part affirmé Amélius Hernandez, président du Comité de bassin et du Syndicat des eaux de Guadeloupe.

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