L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

11/11/08 – Adoption du budget de l’outre-mer

À lire également

Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

L'Assemblée nationale a adopté vendredi soir le projet de budget de la mission outre-mer pour 2009, qui s'élève à 1,879 milliard d'euros, en hausse de 9,2% par rapport aux 1,72 milliard de la loi de finances initiale pour 2008. Cette somme ne représente qu'une partie de l'effort global de l'Etat pour l'outre-mer, qui s'élèvera à 16,7 milliards d'euros en 2009, selon les documents budgétaires, contre 15,6 milliards en 2008, selon les documents de l'an passé. Les députés ont par ailleurs adopté une disposition très controversée du projet de loi de finances réformant les exonérations de cotisations patronales, permettant une économie pour l'Etat de 138 millions en année pleine. Devant l'opposition, à la fois sur le fond et sur la forme, de députés de gauche et de droite, dont celle de l'ancien ministre UMP de l'outre-mer Hervé Mariton, le ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a dû prendre un "engagement formel", après être remonté "solennellement" à la tribune. Elle a promis que cette réforme sera mise en oeuvre non pas le 1er avril comme prévu mais "à la date de promulgation" de la future loi pour le développement de l'outre-mer. Elle a ajouté que "s'il apparaît entre le vote de cette loi et la prochaine loi de finances qu'il y a des ajustements nécessaires, ces ajustements seront inclus dans le projet de loi de finances pour 2010". Victorin Lurel (PS) et Gabrielle Louis-Carabin (UMP) ont défendu des amendements de suppression, qui ont été rejetés. M. Mariton a affirmé que "cette petite économie peut provoquer des effets de désorganisation du marché de l'emploi outre-mer et du développement de l'emploi qui ne sont pas très heureux". Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a fait valoir qu'"en échange de 138 millions d'euros de diminution de baisse de charges accordée aux entreprises (le gouvernement) allait apporter plus de 300 millions d'euros avec les zones franches globales d'activités" dans les DOM. M. Lurel a dénoncé "un budget d'illusions et d'économies faites sur le dos des outre-mers", citant des baisses de 13 millions pour l'éducation nationale, 22 pour l'université, 14 pour la prévention des risques ou 92 pour les collectivités locales. A quatre mois du referendum prévu à Mayotte sur une éventuelle départementalisation, René Dosière (app. PS) a prévenu que le changement de statut "est impensable si on n'a pas préalablement établi un état civil fiable". "Si nous faisons la départementalisation de Mayotte sans avoir au préalable réglé ce problème, nous irons à la catastrophe", a-t-il dit. M. Jégo a déclaré avoir demandé au préfet de Mayotte de lui remettre un rapport sur le sujet avant fin décembre.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1082

Le journal des jeunes

À la Une

Pour la plage de Sohoa, c’est quoi la suite ?

A Chiconi, la municipalité fourmille de projets au sujet de la plage de Sohoa. Après la création d’un parking et la mise en place...

Défenseur des droits : Un rapport qui pointe de nombreux manquements aux droits à Mayotte

Venue sur le territoire en novembre 2023, Claire Hédon avait promis une attention particulière pour le département mahorais dans le dernier rapport du Défenseur...

RSMA : Les formés visent d’abord la confiance avant d’apprendre un métier

Direction le régiment du service militaire adapté (RSMA), à Combani, où une section de jeunes en formation militaire initiale apprend ou révise du français...

Une grande cagnotte pour venir en aide aux plus démunis

Soumaya Hadjy Mamode et Ibrahim, porteurs de deux initiatives citoyennes, s’allient pour organiser une grande maraude à destination des plus démunis le dimanche 7...

Un faré avant une future résidence sur les hauteurs d’Hajangoua

La première pierre du futur faré d’Hajangoua a été posée, ce jeudi soir. Ces travaux, réalisés dans le cadre du projet d’aménagement du quartier...