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11/09/2009 – Ce que j’en pense

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Cette somme intègre de nombreux "services" que rendent les barrières de corail. Cela va de la protection des rivages contre les fortes houles ou les tsunamis, à la fonction essentielle d'alimentation pour toutes les espèces de vie marine. Mais le rapport met aussi en avant toutes les activités qui peuvent bénéficier de ces coraux et barrières de corail avec la protection apportée à l'aquaculture, la ressource renouvelable en termes d'aquariophilie, et bien sûr le tourisme et la pêche.

Avec ses 160 km de barrière de corail externe, en plus de ses récifs frangeants en bord de plage, auxquels on peut ajouter ses 1.500 km² de lagon, Mayotte dispose assurément là d'un trésor. Un trésor certes, mais un trésor fragile.

Pour l'instant à peine 30 km² en sont protégés, avec la réserve de la Passe en S et la pointe de Saziley où viennent (encore) pondre les tortues, centre d'intérêt à valoriser pour intéresser et attirer des touristes aujourd'hui et demain plus encore. Le projet de parc marin pourrait permettre aux espèces marines de se reproduire et grandir en sécurité, garantissant ainsi un stock de poissons pour les générations futures.

Mais l'aquaculture, l'élevage d'huitres perlières, l'aquariophilie constituent des enjeux économiques importants pour l'avenir, en termes de création de richesses pour l'île et donc d'emplois, tout comme des exploitations d'algues avec toutes les variétés existantes ou à découvrir et ce que cela représente pour l'alimentation, la santé, la cosmétique, sans parler de l'énergie de la houle ou des marées qui pourrait être captée sans aucun dommage à l'environnement.

L'ONU vient de publier son étude sur ce que peut "rapporter" un hectare de corail. Nous en avons des centaines disponibles autour de nous, à peine "utilisés" par les pêcheurs, quelques cages aquacoles, des centres de plongée et de randonnées nautiques. Ces derniers "génèrent" déjà des richesses pour Mayotte et en mettant en place la Charte d'approche des mammifères marins, ils assurent intelligemment une pérennité à leur activité.

Il n'appartient qu'à des investisseurs, des chefs d'entreprises de s'y lancer, avec le soutien actif de nos élus locaux et de l'Etat. Il faut lancer des études sur ces potentiels avérés ou à découvrir, inviter les jeunes à poursuivre leurs études dans ces domaines d'avenir, inciter les créations d'entreprises dans ces secteurs, lancer les formations adéquates, communiquer là-dessus, se rapprocher des centres de recherches comme cela est lancé avec l'Ifremer, faire venir des experts, des consultants qui sauront préciser tout cela et trouver les moyens pour Mayotte de valoriser de manière durable cet immense potentiel.

Mayotte dispose d'un magnifique lagon de près de 1.500 km² et de centaines d'hectares de coraux. C'est une richesse aujourd'hui quasiment inexploitée. C'est peut-être mieux qu'un gisement de pétrole ou une mine d'or qui se tarit… Encore faut-il que ça ne reste pas un potentiel.

 

Laurent Canavate

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1082

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