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11/02/2010 – Education : Chorale

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{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}xit le répertoire ultra classique, la chorale du collège de la Cité du nord travaille sur les tubes de Bo Houss ! En effet, après avoir accompagné une première fois le jeune chanteur lors du Téléthon de décembre 2009, les 18 élèves de la chorale vont renouveler l'expérience à l'occasion de leur concert annuel le 24 février prochain.

Sous la direction de Willy Ramboatinarisoa, professeur de musique, l'atelier chorale regroupe 18 élèves : 17 filles et 1 seul garçon. "Les garçons ne se sont pas présentés au début, ils pensaient que l'on chantait de l'opéra ! Lorsqu'ils ont vu ce que l'on faisait ils se sont bousculés pour s'inscrire, mais c'était trop tard…", relate M. Ramboatinarisoa.

Malgré la seule présence masculine dans le groupe, le professeur a réparti les élèves selon trois tonalités : soprano, alto et ténor. Le but étant évidemment de travailler sur la combinaison de ces voix : "Ces jeunes ont énormément de rythme, comme tous les Mahorais, par contre la polyphonie est plus délicate et c'est donc sur cela que nous travaillons".

Si en début d'année les adolescents ont travaillé les chansons de Yannick Noah, c'est désormais le répertoire de Bo Houss qui est à l'honneur. "Je connais le chanteur car je l'accompagne parfois lors de concerts et je lui ai parlé de l'atelier, il a tout de suite été intéressé, quant aux jeunes, ils ont tout de suite été enchantés de travailler ses chansons", explique le professeur.

 

Une pression familiale bien présente

 

Ce sera donc lors du concert annuel de la Cité du nord que les élèves accompagneront Bo Houss sur une dizaine de chansons, dont "Masterehi" ou encore le zouk love "Flera yangu".

Inutile de décrire l'excitation générale qui règne dans la salle audiovisuelle pendant les répétitions : "il est si beau !", s'exclame une jeune chanteuse.

Si ces jeunes n'ambitionnent pas de faire un jour carrière dans le chant, ils éprouvent tous un réel plaisir à chanter. "Je fais ça pour mon plaisir, cela me fait du bien, quand l'atelier est fini, je me sens plus légère…", explique une jeune fille.

Pourtant, les jeunes chanteurs subissent une certaine pression familiale quant à cette activité pourtant ludique : "mes parents m'autorisent à venir, mais uniquement parce que l'atelier se fait dans le cadre scolaire. Autrement, ils disent que ce n'est pas respectueux de notre religion…", souligne une des choristes. En effet, dans le Nord de l'île, resté très traditionnaliste, l'incursion de la musique, surtout occidentale, est vue d'un œil méfiant. "En dehors de la musique religieuse, je ne chante pas", ajoute une adolescente.

Pour ne froisser personne, les chansons ont d'ailleurs été choisies de manière unanime par les élèves et leur professeur. "Certaines chansons parlent de religion et les élèves ne se sont pas sentis à l'aise avec, nous avons donc choisi de ne pas travailler dessus", explique Willy Ramboatinarisoa.

 

Quand la Cité du nord se met à chanter

 

Marion Châteauneuf

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

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