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09/07/2010 – Sport : Ecole de foot

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}ecevoir une récompense de la Fédération française de football est toujours gratifiant pour un club qui y est affilié. Cela est d’autant plus vrai à Mayotte où l’on se trouve très loin du siège parisien. Mais sur place, la ligue mahoraise de football relaie les actions nationales et fait remonter à Paris les actions qu’elle mène à Mayotte.

Les écoles de football à Mayotte ont un peu plus de dix années d’existence pour les plus anciennes et essaient d’éduquer un maximum de jeunes filles et garçons par la pratique du football. Afin de les encourager à encadrer ces jeunes licenciés et à fidéliser leur participation au club, la FFF a créé en 2004 avec son équipementier Adidas le label qualité FFF-Adidas. Les objectifs sont d’améliorer le fonctionnement des écoles de football, assurer la qualité d’accueil, d’encadrement et d’éducation des enfants (garçons et filles) de 6 à 13 ans, permettre un suivi des clubs, répondre à leurs besoins et à leurs manques avec des projets d'action de formation ou autres ou encore promouvoir l'esprit sportif, le respect des lois du jeu et réfréner les enjeux de la compétition chez les jeunes.

La philosophie de l’EFC les Petits Bleus n’est pas tellement différente de ces objectifs. “Le jeu passe avant l’enjeu”, répète souvent le responsable technique des Petits Bleus, Bahedja Souhaïli. Ainsi, vendredi dernier, à l’occasion d’un plateau réunissant les catégories U9 et U11, Guillaume Brouste, conseiller technique régional de football et Hamada Dahalani Patrick, conseiller départemental en charge du football d’animation (CDFA) se sont rendus à Kahani pour remettre le label qualité FFF-Adidas à la présidente Antufaty Hafidhou.

 

Apprentissage du football et de la vie en groupe

 

Celle-ci s’est dit satisfaite de cette récompense et a remercié les parents, les enfants, les éducateurs ainsi que les partenaires publics et privés ayant contribué au bon fonctionnement de l’association. Créés en 2004, les Petits Bleus comptent aujourd’hui une cinquantaine d’enfants licenciés, garçons et filles âgés de 6 à 13 ans. Certes on y apprend à jouer au football, mais surtout la vie en groupe et le respect des partenaires, des adversaires et de l’encadrement (parents, arbitres, éducateurs des équipes adverses).

“Le label qualité FFF-Adidas est attribué en fonction de plusieurs critères : la qualité de l’encadrement (à savoir des éducateurs diplômés), l’accueil des jeunes dans les catégories U9, U 11, U 13, ainsi que la participation aux actions de la ligue mahoraise de football dans ces catégories. C’est surtout un encouragement pour que les clubs continuent à s’occuper des jeunes”, souligne Guillaume Brouste. Après, l’EFB, les Jumeaux de Mzouasia, Abeilles de M’tzamboro, le FC Labattoir, Bandrélé Foot, les Petits Bleus décrochent le label qualité FFF-Adidas. Celui-ci est valable pour 3 ans. Le prochain club sur la liste est les Etincelles de Hamjago qui recevront leur récompense (diplôme et jeux de chasubles, ballons et petit matériel) le 16 juillet prochain.

 

F.S.

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