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09/06/10 – Pour une candidature de Mayotte au patrimoine mondial de l’humanité

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Mardi matin au conseil de la culture, de l'environnement et de l'éducation (CCEEM), Arthur Musy, étudiant en master "Tourismes, loisirs et patrimoines" à l'université de Lyon II, a présenté un dossier de présentation de l'éventuelle inscription du lagon de Mayotte au patrimoine mondial de l'humanité, après 4 mois de stage chez les Naturalistes. Cette proposition a été évoquée pour la première fois lors du Grenelle de la mer il y a un an, dans la continuité de la création du parc naturel marin. "Ce document est un argumentaire sur lequel les élus et les responsables de l'Etat pourront piocher pour savoir si l'inscription est souhaitable", explique Michel Charpentier, le président des Naturalistes. Ce dossier d'une quarantaine de pages permettra aux élus et à l'Etat d'appréhender la solvabilité du projet de classement au patrimoine de l'Unesco, et de montrer ses avantages et ses contraintes.

"Tous les réseaux inscrits sur la liste entrent dans un réseau de soutien international avec un appui technique et financier pour la mise en place de plans de gestion ou la formation du personnel", précise Arthur Musy. L'Etat pourra aussi débloquer des fonds spéciaux pour mettre en valeur le patrimoine de Mayotte. "Cela permettrait aussi de développer l'île en plaçant la patrimoine naturel au centre, et créer un cercle vertueux car la préservation de l'environnement attirera davantage de touristes". Sur les 10 critères de sélection, un seul suffit pour pouvoir être candidat et Mayotte en remplit 3 : les critères esthétique (VII), de représentativité de processus écologiques et biologiques (XI) et d'habitats naturels menacés (X).

Avec un des lagons les plus grands du monde doté d'une double barrière, un littoral encore très peu bétonné, la confluence des courants marins de Madagascar, de la côte est-africaine et de la mer Rouge favorisant la biodiversité, des habitats remarquables comme les coraux, la mangrove, les herbiers et les plages de ponte, et la présence d'espèces menacées comme la baleine à bosse, le dugong ou les tortues marines, Mayotte a toutes les chances d'être un jour inscrite sur la liste indicative des sites sélectionnés par la France. Mais avant ce classement, il reste à régler les problèmes de l'assainissement et des macro-déchets rejetés dans le lagon, qui menacent la durabilité du bien. Le processus sera de toute façon très long, si les élus et l'Etat décident de la préparation de la candidature. La France présente cette année deux candidatures : la ville d'Albi et l'île de la Réunion, qui a dû attendre 8 ans depuis qu'elle a été inscrite sur la liste indicative.

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