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06/11/2009 – Education : Soutien scolaire

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} sa création il y a un peu plus d’un an, l’école de football Wana simba avait pour objectif principal d’encadrer les jeunes de Mamoudzou en leur proposant des activités footballistiques. Aujourd’hui, le succès est là puisque ce sont près de 100 lionceaux qui se rendent deux fois par semaine aux entraînements de l’école de football, sur le terrain sale et poussiéreux en contrebas du lycée de Mamoudzou.

Mais pour Ibrahim Mahamoudou, l’éducation est un tout : il faut allier ce qui se fait à l’école et ce qui se fait sur les terrains de football. C’est pour cela que cette année, l’école de football Wana simba a instauré des cours de soutien scolaire à l’école primaire de Boboka pour ses adhérents. “Les cours sont ouverts à tous nos licenciés, même ceux qui ont des bons résultats. En fait, cela dépend des parents. S’ils n’ont pas d’exercices à faire à la maison, ils peuvent venir ici, ils seront encadrés par des instituteurs payés par l’association. Et s’ils en ont, ils peuvent se faire aider”, résume Ibrahim Mahamoudou. Ce dispositif a débuté le 16 octobre dernier et plaît à certains parents, car ils savent que leurs enfants ne traînent pas dehors à faire n’importe quoi.

 

Des parents peu présents physiquement, mais intéressés par le dispositif

 

“Nous ne connaissons pas encore le niveau des élèves car ils viennent d’écoles éparpillées entre Kawéni et M’gombani. Nous allons bientôt entrer en contact avec leurs enseignants pour savoir exactement dans quelles matières nous devons concentrer nos efforts”, continue le président des lionceaux.

Cette aide aux devoirs est aussi une belle opportunité pour les parents qui souhaitent offrir des cours de soutien à leurs enfants, mais qui n’en ont pas les moyens. “On remarque que souvent les parents n’accompagnent pas leurs enfants sur les terrains pour les voir jouer. Mais cela ne signifie pas qu’ils négligent totalement l’éducation de leurs enfants. Ils souhaitent tous que leurs enfants apprennent bien à l’école. Et les besoins sont énormes”, glisse Ibrahim Mahamoudou.

Les cours de soutien sont réalisés les lundis, mercredis (16h–17h30) et samedis (10h–11h30). Pour l’instant, 80 lionceaux du CP à la 5e suivent ces cours. Il se pourrait que d’autres arrivent : en effet, certains parents de l’agglomération de Mamoudzou ont convaincu leurs enfants de s’inscrire aux Wana simba… pour bénéficier de ces cours de soutien.

 

Faïd Souhaïli

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

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