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06/07/2010 – Musique : Sakifo Festival de la Réunion

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

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Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

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{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis 8 ans le Bacar, anciennement nommé le Bacar acoustik band, écume les scènes locales pour faire connaître ses morceaux aux fortes influences punk. C'est l'année dernière, lors d'un passage au 211 à Saint-Leu que les quatre compères ont été remarqués par Jérôme Galabert, le père du Sakifo qui leur propose peu de temps après de participer au Sakifo. Nul temps de tergiverser, les membres du Bacar acceptent immédiatement l'invitation, conscients de l'opportunité qui s'offre à eux.

Les quatre musiciens travaillent depuis quelques semaines déjà d'arrache-pied pour peaufiner leur show sur la scène du Vince Corner – "le coin roots du Sakifo" décrit par les organisateurs du festival comme un lieu de proximité "où artistes et public sont en contact direct".

Le Bacar, composé de Marco le chanteur, Jean-Marc à la basse et au chœur, Philippe à la batterie et Olivier à la guitare, propose un style tout à fait à part, mélange de chanson française, punk-rock et dub reggae. "Pour l'instant on n'est pas trop stressés, plutôt impatients et excités à l'idée de se produire sur une scène du Sakifo", expliquent les membres du groupe.

La seule ombre au tableau est l'absence totale d'implication de la Dilce qui n'a même pas pris la peine de répondre à la sollicitation du groupe. "C'est dommage, mais on commence à être habitué… Pour une fois qu'un groupe de Mayotte est dans la programmation officielle, cela aurait mérité un petit coup de pouce", souligne Marco.

Qu'à cela ne tienne, si le budget est serré, les membres du Bacar ne comptent plus sur les aides extérieures depuis qu'ils ont créé leur association. "Les cachets sont réinvestis dans nos projets et du matériel, personne ne touche de sous et ce n'est pas tous les jours facile de joindre les deux bouts", expliquent-ils.

La formation actuelle du Bacar existe depuis 3 ans, a évolué musicalement et s'est orienté vers un répertoire différent du style un peu fanfare de la formation précédente.

 

Marion Châteauneuf

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