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05/03/2010 – Productions agricoles

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pour dispenser une formation sur l’alimentation des ruminants aux techniciens de l'Adem (Association des éleveurs mahorais), de la Capam et de la Daf et aux enseignants du lycée agricole de Coconi. Entretien avec ce spécialiste du développement agricole, acteur de premier plan pour la structuration de la filière de l'élevage bovin à Mayotte.

Mayotte Eco : En quoi consiste le Pazem ?
Emmanuel Tillard : Il comprend 4 volets. D'abord, la caractérisation des performances technico-économiques dans les élevages bovins. On a mis en place un suivi zootechnique individuel : un collègue du Cirad, David Berre, passe régulièrement dans les exploitations accompagné des techniciens de l'Adem et de la Capam pour enregistrer les informations concernant la démographie, la croissance, la production laitière, etc., ce qui nous permet d'établir un référentiel zootechnique et de faire ensuite un diagnostic des contraintes sur ces exploitations. Parce qu'ici, il n'y a pour l'instant que très peu de références sur les élevages.
Il y a environ 17.000 bovins présents sur l'île et 4.000 troupeaux. On en suit une trentaine, à la fois des éleveurs qui sont en voie d'intensification, qui ont en général des animaux croisés montbéliardes-zébus, mais aussi des troupeaux très traditionnels, qui ont un nombre limité d'animaux et bien souvent des zébus. On essaye ainsi de suivre un panel représentatif des élevages à Mayotte.

"On essaie d'incorporer au maximum des ressources locales dans l'alimentation des animaux"

ME : Quel est le deuxième volet ?
ET : La principale contrainte des élevages bovins est l'alimentation. Le deuxième volet concerne la caractérisation des systèmes d'alimentation et leur amélioration. C'est-à-dire comment cultiver les fourrages, comment fertiliser les parcelles pour augmenter la production fourragère, quels fourrages utiliser et, à partir de ces ressources fourragères locales, comment rationner les animaux.
Le fil rouge sur cette action, c'est de valoriser au maximum les ressources locales et promouvoir des systèmes à faibles intrants, pour limiter les importations. Les engrais sont utilisés à minima, et on essaie d'incorporer au maximum des ressources locales dans l'alimentation des animaux, puisqu'on sait qu'ici les éleveurs ont des trésoreries limitées. Il ne s'agit donc en aucun cas de transposer des modèles européens à Mayotte.
Dans les fourrages locaux, parmi les graminées, on trouve les brachiarias, les cannes fourragères, même la canne à sucre peut être utilisée pour l'alimentation animale. On note également une utilisation très répandue des arbustes fourragers comme l'avocat marron, le bois noir, le gliricidia, même l'ylang-ylang, qui sont utilisés pour l'alimentation des animaux, en particulier en saison sèche quand les graminées poussent moins vite. Du point de vue zootechnique, ces arbustes fourragers sont de bonnes sources de protéine et en aucun cas des mauvaises herbes.

"La plus grande partie de ce qui est consommé comme viande ou comme lait se fait aujourd'hui dans un cadre cérémoniel"

ME : Ces suivis scientifiques vont-ils permettre de mieux structurer les filières ?
ET : Oui, le troisième volet du Pazem concerne justement concerne la caractérisation des filières et leur contrôle, depuis la production jusqu'à la commercialisation des denrées d'origine animale, la viande et le lait essentiellement. Nous voulons essayer de ne plus avoir une entrée par l'amont, par la production, mais par l'aval, c'est-à-dire qu'avant de se poser la question de la production de viande ou de lait, c'est se demander quels sont les produits qu'on va pouvoir valoriser à Mayotte.
Il y a en effet des spécificités ici : on sait que la plus grande partie de ce qui est consommé comme viande ou comme lait se fait aujourd'hui dans un cadre cérémoniel, à l'occasion des grands mariages ou de fêtes religieuses. Les animaux sont vendus sur pied, à un prix oscillant entre 12 et 15€ le kg vif, et le lait est réservé à la vente 3 ou 4 semaines à l’avance, et commercialisé entre 3 et 4€ le litre. Les prix ne reflètent donc pas uniquement la valeur intrinsèque des productions animales, mais intègrent une dimension culturelle (don, offrande) ou festive forte.

"Aujourd'hui, la production est insuffisante pour faire fonctionner un abattoir"

Aujourd'hui, il n'y a quasiment pas de production locale, que ce soit viande ou lait, qui arrive dans les magasins, parce qu'il n'y en a pas assez. Il faut donc se dire comment on va développer cette filière en essayant de voir les besoins des consommateurs et développer tel ou tel créneau parce que ça va correspondre aux besoins des gens. C'est le cas par exemple pour le lait caillé ou la consommation de produits halals, sachant qu'aujourd'hui à Mayotte, la plupart des produits importés ne sont pas halals. Là, il y aurait certainement des marchés.
On a réalisé en 2009 tout un diagnostic de ces deux filières lait et viande, avec des propositions de scénarios de développement que nous allons essayer de reprendre fin 2010 avec l'ensemble des partenaires techniques et administratifs locaux : Daf, DSV, Chambre d'agriculture, coopératives d'élevages, etc. On essaiera d'animer une réflexion autour du développement potentiel de ces filières sur le long terme, sur la base du diagnostic qui a été fait et en prenant en compte les spécificités de Mayotte.

ME : A terme, il y aurait donc la création d'un abattoir et d'une filière de distribution pour le lait ?
ET : Pour moi, l'abattoir, c'est du long terme, parce que si vous construisez aujourd'hui un abattoir, qu'est-ce que vous allez abattre ? L'essentiel des bovins est vendu sur pied, à l'occasion de grands mariages et fêtes religieuses. Les bouchers que nous avons rencontrés à Kawéni ont du mal à trouver des animaux. Il y a donc aujourd'hui une production insuffisante qui ne permet pas de faire fonctionner un abattoir.
Cependant, on sait que sur le plan réglementaire, avec la départementalisation, la construction d’un abattoir sera indispensable. Ce sera un abattoir qui devra être bien dimensionné et adapté aux besoins de l'île. C'est donc vers quoi on va tendre, mais il faut essayer de trouver l'organisation qui va permettre d'y arriver progressivement.
Un des éléments clé sera de développer la production, mais il faudra aussi essayer de structurer la filière en se basant sur les bouchers. C'est une profession qui devrait être dynamisée dans le cadre de cette filière. Aujourd'hui, la production ne suffit pas pour permettre un écoulement marchand de la viande ou une transformation agro-industrielle du lait.

"Il pourra y avoir une valorisation marchande des surplus de production qui seront commercialisés"

ME : Dans l'avenir, les systèmes marchand et traditionnel pourront-ils coexister ?
ET : Oui, à partir du moment où on développe la production et que progressivement on met en place des petites structures qui vont permettre aux éleveurs de valoriser la viande et le lait qu'ils ne vendent pas à l'occasion des grands mariages. Il pourra ainsi y avoir une valorisation marchande des surplus de production qui seront commercialisés.

ME : Le dernier volet du Pazem est justement lié à votre présence ici ?
ET : Oui, c'est la formation des professionnels, à la fois des techniciens et des éleveurs, de tous les acteurs techniques et économiques dans les différents domaines de l’élevage, comme l'évaluation des performances animales, les modes de conduite des exploitations, les systèmes fourragers, l'alimentation, et en partenariat étroit avec les structures d’encadrement technique comme l'Adem ou la Capam à qui le Cirad apporte un appui continu dans le cadre de ses activités de recherche.
Avec mes deux collaborateurs, je suis venu ici pour donner une formation sur l'alimentation des ruminants. Il s'agissait de rappeler quelles sont les bases de l'alimentation des ruminants, avec les particularités locales qui majorent les besoins, notamment la température ici qui fait que les vaches doivent manger davantage pour réguler leur métabolisme. Nous leur avons également montré comment prélever les fourrages et les peser pour évaluer les quantités ingérées, l'objectif étant de créer une base de données sur la valeur alimentaire des fourrages de Mayotte. D'ici un an ou deux, on aura ainsi caractérisé l'ensemble des fourrages de Mayotte. Les techniciens pourront alors utiliser ces valeurs-là pour rationner les animaux.

"Ce suivi permettra d'initier un contrôle de performances des animaux pour les améliorer, un système qui existe depuis les années 1950 en Métropole ou à la Réunion"

ME : Ce rationnement existe en Métropole depuis longtemps déjà…
ET :
Oui, les bases de rationnement des ruminants ont été élaborées dans les années 1970, et le premier livre sur ce sujet est sorti en 1978. Depuis, tous les grands pays, Américains, Hollandais, Français, etc., ont leur système de rationnement. Pour ça, il faut connaître ce que les animaux ingèrent, leurs besoins, et la composition des fourrages. Autant d'éléments qu'on n'a pas pour Mayotte puisqu'il n'y a jamais eu de suivi en élevage.

ME : Cette formation était une première pour le Cirad. Est-ce que d'autres sessions sont prévues ?
ET : Oui, en juin, on a prévu une formation au logiciel "Laser", un système qu'on utilise pour suivre les performances des animaux. Ce système va nous permettre d'avoir un certain nombre d'éléments techniques qu'on n'a pas, par exemple le niveau de production laitière, la croissance des jeunes, le taux de fertilité des femelles, etc. Nous allons former les encadrants techniques à l'utilisation de ce logiciel pour qu'ils se l'approprient et suivent de manière autonome d'autres troupeaux que ceux que nous suivons actuellement. Ce suivi permettra d'initier un contrôle de performances des animaux pour les améliorer, un système qui existe depuis les années 1950 en Métropole.

"Les mini-laiteries et les boucheries artisanales sont des petites structures sur lesquelles il faudrait pouvoir compter"

ME : Avec la départementalisation, les éleveurs seront-ils suffisamment armés pour respecter les normes sanitaires européennes ?
ET : J'espère que cela se fera progressivement parce que tout est à faire. En Métropole, on a atteint le niveau sanitaire d'aujourd'hui en 50 ans, on ne va pas demander à Mayotte de l'appliquer en 5 ans… Mais on va aller vers l'application des normes européennes. Nous pensons qu'il est possible de trouver, avant de parler de transformation agro-industrielle des productions locales, une sorte de progression dans l'intensification de la production et dans la structuration des filières. Les mini-laiteries et les boucheries artisanales sont des petites structures sur lesquelles il faudrait pouvoir compter, mais à terme on pourrait avoir aussi une transformation en laiterie et en abattoir. La commercialisation d'une partie des productions locales permettrait de limiter les importations.

ME : N'y a-t-il pas aussi un problème d'espaces disponibles à Mayotte ? Des projets de ranchs fermés à Madagascar par exemple ne sont-ils pas possibles ?
ET :
Pour l'instant, toute importation d'animaux vivants ou de viande sur le territoire européen est interdite depuis Madagascar. Cependant, à terme, on peut imaginer que Madagascar, à l'image du Botswana, mette en place les conditions d'élevage (isolement des zones d'élevage, suivi et prévention sanitaire) et les conditions d'abattage des animaux, de conservation, de conditionnement et de contrôle sanitaire des viandes, avec un abattoir agréé aux normes européennes, lui permettant d'exporter légalement de la viande vers Mayotte comme tout autre territoire européen, comme c'est le cas actuellement pour les crevettes.

 

Propos recueillis par Julien Perrot
 

 
Les 5 actions du Cirad à Mayotte pour la période 2008-2014

A Mayotte, les activités du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) sont financées par l'Etat (ministères de l'Outremer, de l'Agriculture et de la Recherche), le conseil général et le Cirad sur ses fonds propres. La programmation et le suivi des activités sont encadrés par un comité tripartite composé du représentant de l'Etat (le préfet), celui du conseil général (la DARTM) et le délégué du Cirad à Mayotte.
"Depuis le 11ème comité tripartite du 10 décembre 2007, le Cirad de Mayotte est sorti de ses filières très spécialisées pour aborder des enjeux plus essentiels pour la période 2008-2014 : l'appui à la structuration des filières et à l'accès des jeunes ruraux aux activités économiques et à l'emploi, et l'appui à la gestion des risques sanitaires", nous explique Bernard Dolacinski, délégué du Cirad à Mayotte depuis 2005. Plus de 5 M€ seront ainsi dépensés en 7 ans dans le cadre du Contrat de projet pour atteindre ces deux objectifs, 2,16 M€ à la charge du CG, autant pour l'Etat, et 0,72 M€ sur fonds propres du Cirad.

Pour 2008-2014, les activités du Cirad se décomposent en 5 grandes actions, selon la 4ème convention qu'il a signée avec la CDM et l'Etat.
Action 1 : Création et animation d'un réseau d'épidémiosurveillance. C’est une équipe du Cirad qui animera ce réseau à Mayotte constituée d'un chercheur appuyé par des missions du pôle élevage de la Réunion et du Cirad de Madagascar.
Action 2 : Appui zootechnique à l'élevage mahorais. L'action vise la mise en place d'un système de suivi des informations zootechniques, sanitaires et économiques en exploitations bovines (30 élevages de référence) et le suivi sanitaire et technique d'une ferme d'application (LAP de Coconi) permettant de comparer le potentiel de différents types d'animaux (zébu local, croisé, animaux importés). L'équipe du Cirad, avec l'Adem particulièrement, élaborera des systèmes fourragers adaptés au niveau d'intensification et de productivité de l'élevage, basés sur une utilisation optimisée des ressources locales et fournira un référentiel technico-économique pour chaque type de production. Des programmes collectifs de formation théorique et pratique des éleveurs et des techniciens seront dispensés dans le cadre d'une professionnalisation de l'activité d'élevage à Mayotte.
Action 3 : Valorisation et mise en marché des produits. La valorisation et la mise en marché des produits agricoles est menée avec l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité), les équipes du Cirad de Montpellier et la Halle de technologie de Coconi. L'objectif est d'identifier et de tester des solutions permettant une meilleure valorisation des ressources locales mahoraises (Indication géographique, produits pays, produits biologiques, labels…). L'ensemble des fiches techniques et de la base de données agronomiques et technico-économiques sont rassemblées sur un portail internet qui sera accessible aux techniciens des services agricoles et de vulgarisation.
Action 4 : Amélioration des systèmes techniques des productions végétales. L'objectif de l'action est de promouvoir, avec l'appui de la Réunion et de Madagascar, l'accroissement des productions agricoles par des techniques agricoles respectueuses de l'environnement : mise au point de techniques ou systèmes de culture à faible utilisation de pesticides en maraîchage, rationalisation de la gestion de l'irrigation, amélioration de la fertilité des sols par la valorisation de la matière organique disponible (compostage, déchets urbains solides et liquides), associations culturales, etc. La position de carrefour régional de Mayotte, dans l'océan Indien, justifie pour les bailleurs un rôle actif de la CDM dans les réseaux régionaux et le renforcement de sa coopération directe avec les Comores et Madagascar. L'assistance technique de programme sectoriel fruitier (2008-2011-Odeadom-conseil général) est assurée par des missions d'appui du Cirad (Montpellier, Réunion, Madagascar).
Action 5 : Appui méthodologique à la prospective du milieu rural et agricole. Le passage harmonieux de la CDM d'un statut à un autre ne peut se dérouler qu'avec la mobilisation de tous les acteurs sociaux et en particulier ceux du développement et la construction d’un diagnostic partagé. Le diagnostic des agricultures mahoraises réalisé par le Cirad en 2002 sous-tend aujourd'hui le développement rural, mais n'a pas pu suffisamment contribuer à l'élaboration d'une vision et d'une stratégie à moyen terme. Le Cirad se propose de créer avec des techniciens et des élus du conseil général, un groupe de travail contribuant par des méthodes de prospective (scénarios) à la réalisation d'un diagnostic et d'une vision stratégique partagés.

 
Légende photo :
"Aujourd'hui, la production ne suffit pas pour permettre un écoulement marchand de la viande ou une transformation agro-industrielle du lait."
 
 

 

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Mayotte hebdo n°1085

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