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04/12/2009 – Sport : Handball

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}arfois il suffit de pas grand-chose pour changer votre destin. Il y a un peu plus d’un mois, le Haïma club de Sada ne savait pas s’il pouvait honorer sa participation à la coupe des clubs champions de l’océan Indien. Finalement, tout s’est décanté dans les derniers jours et Bela Madi Bounou a pu prendre part à la plus grande compétition interclubs de la région aux Seychelles.

Ses prestations ont été remarquées : meilleure marqueuse du tournoi avec 62 buts en 4 rencontres et une place de finaliste face aux Réunionnaises du HBF Saint-André. Le staff technique des championnes de la Réunion a tout de suite approché la jeune originaire de Chembenyoumba pour lui proposer de continuer sa carrière à Saint-André.

“Je n’étais pas présent aux Seychelles, mais mon staff m’a dit que c’était un diamant brut. Elle a un gros potentiel qui pourrait la mener par la suite en D1 ou D2 française. On attend d’elle qu’elle renforce notre ligne arrière”, a indiqué Alain Seusse, président du club réunionnais. Partie hier à la Réunion, Bela a reçu la promesse que le HBF Saint-André l’aidera à réaliser son projet professionnel, à savoir devenir éducatrice sportive.

 

“Il faut que je pense à mon avenir”

 

“On lui en donnera les moyens, nous sommes un club axé sur la formation. Ce n’est pas la première Mahoraise qui vient chez nous, puisque Abouchirou Saïd a effectué une partie de sa formation pour obtenir son brevet d’état au HBF”, continue Alain Seusse. Agée de 20 ans, Bela avait déjà tenté l’aventure réunionnaise il y a 4 saisons. “C’est la ligue qui m’avait envoyé, mais j’ai du me débrouiller là-bas, rien n’était pris en charge, alors je suis rentrée au bout d’un mois”, explique-t-elle.

Cette fois-ci, les choses ont changé pour elle. “Ce genre d’opportunité ne se présente pas souvent. Je ne sais pas combien de temps je resterai là-bas, mais j’espère aller encore plus haut. Ma mère m’encourage et je sais que les premiers jours ne seront pas faciles. Mais, bien que cela m’embête de quitter Haïma, un groupe dans lequel j’ai été bien intégrée, il faut que je pense à mon avenir”, résume-telle un brin philosophe.

Son entraîneur Badirou Abdou estime qu’avec du travail elle pourra s’intégrer à Saint-André et que même si elle était l’atout numéro 1 de Haïma, le club a les moyens de confirmer son titre cette année. Bon vent à elle !

 

Faïd Souhaïli

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