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04/06/09 – CHM : Les négociations butent sur le sort d’une centaine d’agents

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La grève du CHM qui a débuté hier a été particulièrement bien suivie par le personnel hospitalier. La direction et les syndicats ont annoncé des chiffres globalement similaires soit 300 personnes (50% des personnes qui étaient en service). Les revendications sont multiples (voir FI n°2326 d'hier) et les grévistes ont défilé dans les rues de Mamoudzou. Ils ont rencontré la directrice de la DASS Danielle Mouffard, qui est la représentante de l'Agence régionale hospitalière (ARH), autorité de tutelle du CHM et qui attribue l'enveloppe budgétaire du CHM. En effet, le budget du CHM cette année a cru de seulement 3% alors que les années précédentes, elles étaient de plus de 10%. Or, selon le directeur de l'hôpital Alain Daniel, le CHM est contraint de réaliser un plan d'économie et de participer au renflouement du déficit de la Caisse nationale d'assurance maladie.

"C'est la première fois que Mayotte est appelée à participer à la réduction de l'assurance maladie. Cela consiste notamment à payer 600 000 € au titre de la solidarité nationale" souligne le directeur. D'autre part, le plan d'économie impose de réduire les dépenses de l'hôpital et ce dans la plupart des services. La direction de l'hôpital a par conséquent décidé de réduire le nombre de contractuels (80 à 120 personnes) en ne renouvelantpas les personnes enfin de contrat. "Le dialogue est difficile avec les syndicats car nous ne pouvons jouer que sur les fins de contrat. Nous leur avons proposé de les associer à la définition de l'organisation des services à restructurer (services technique, logistique, cuisine, lingerie, entretien) mais les syndicats ne veulent pas être associés à toute décision qui serait considérée comme supprimant des emplois" regrette le directeur.

Il a néanmoins promis d'examiner lessituations de chaque agent au cas par cas en tenant compte de leur ancienneté pour envisager des reconversions si possible au sein du CHM. La direction du CHM a aussi demandé une rallonge budgétaire à l'ARH pour supporter les surcoûts de l'intégration, mais la réponse mettra plusieurs mois avant de se concrétiser. L'intersyndicale par l'intermédiaire de l'un de leurs porte-parole Rémy Bachet, a reconnu l'échec des négociations et ne souhaite pas céder sur des éventuelles postes non renouvelés. Cependant, la direction est disposée à stagiairiser 500 contractuels sur 3 ans en vue de leur intégration au sein de la fonction publique hospitalière. La grève continue aujourd'hui devant l'IFSI.

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