Il apparaît que M. Douchina vient de prendre la mesure de la pénalisation infligée aux entreprises et commerces qui n'ont pas été payés en temps et en heure par la Collectivité et découvre des dettes accumulées, cachées "dans les tiroirs". "Malgré l'importance des crédits ouverts et compte-tenu d'un train de vie sans freins, les crédits s'avéraient insuffisants en fin d'année et les services étaient contraints de faire ce que l'on appelle de la cavalerie financière, c'est à dire de payer sur un budget des dépenses qui ressortaient du budget précédent. Aujourd'hui, l'ampleur de cette cavalerie financière ne nous est pas connue, mais elle semble considérable tant j'ai pu être sollicité à la fin de l'année 2008 par un grand nombre de fournisseurs sur les retards de paiement et l'on voit nombre d'entre eux produire des factures datant de 2006, voire de 2005", a-t-il déclaré.
Volontariste, pédagogue, M. Douchina s'est dit "décidé à réagir et à prendre les décisions que la situation impose". D'abord en honorant les créances de l'année 2008. Celles des années précédentes devront faire l'objet d'un contrôle strict. Les fournisseurs doivent également fournir la preuve de la réalité de leurs créances. D'autre part, le contrôle des procédures d'engagement des dépenses sera désormais renforcé. Les projets de délibérations et de rapports intégreront l'aval des responsables administratifs et financiers afin de s'assurer de la disponibilité réelle des crédits et ainsi de payer dans des délais raisonnables les fournisseurs qui auront travaillé avec le CG