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02/07/2010 – Société

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}résente sur tous les océans du globe, la marine nationale française est articulée autour de trois missions : la dissuasion nucléaire, l'action en cas de conflit ou de crise et la sauvegarde, notamment la lutte anti-pollution et la protection des ressources.

Chaque année ce corps de l'armée française recrute 3.500 jeunes partout en France et les candidats mahorais ont les mêmes chances d'y entrer que leurs collègues métropolitains. C'est d'ailleurs pour que les organismes en charge des demandeurs d'emplois et de l'orientation des jeunes soient informés des métiers existant dans la marine que M. Hollebecque les avait invités à cette réunion d'information.

Du fusilier marin à la secrétaire en passant par le plongeur-démineur ou le cuisinier, nombreux sont les métiers proposés, pour certains accessibles dès la sortie de la 3ème. M. Hollebecque, de l'élément de base navale à Dzaoudzi, a donc présenté les différentes filières permettant l'accès aux professions. Ces dernières sont au nombre de cinq et concernent les jeunes de 16 à 25 ans, dont le niveau varie de la 3ème à Bac +5 : Ecole des mousses dès 16 ans, baccalauréat professionnel marine, volontaire dans les armées, quartier-maître et matelot de la flotte et l'école de Maistrance.

 

"Des contrats de 1 à 4 ans, idéaux pour une première expérience professionnelle"

 

Contrairement à la pensée populaire, les métiers de la marine ne concernent pas uniquement les jeunes possédant une formation navale, mais des métiers aussi variés que la restauration, le secrétariat et la gestion sont également proposés. De même, entrer dans la marine nationale ne signifie pas accomplir une carrière militaire. "Certaines filières proposent des contrats de 1 à 4 ans, idéaux pour les jeunes souhaitant acquérir une première expérience professionnelle. Sur un CV, venir de la Marine est une très bonne référence", soulignait Patrick Hollebecque. En effet, beaucoup de grands cuisiniers ont fait leurs preuves sur des bâtiments militaires.

Les seuls impératifs, pour intégrer ce corps d’armée, sont de posséder la nationalité française, être physiquement et médicalement apte, savoir nager et avoir participé à la JAPD. Toutes les personnes intéressées peuvent déjà avoir un aperçu des débouchés qu’offre la marine via le site internet www.devenirmarin.fr ou en demandant des renseignements auprès de l’élément de base navale situé à Dzaoudzi à cpe@eam2.fr.

Les candidats doivent constituer un dossier et sont convoqués par Patrick Hollebecque pour un premier entretien et test de culture générale. Si tout se passe bien, le bureau de recrutement de la marine vient deux fois par an à Mayotte et rencontre alors les jeunes pour leur faire passer un autre entretien et d'autres tests psychologiques et physiques. Pour les volontaires retenus, c'est ensuite une grande aventure qui commence pour eux, puisqu'ils sont dès lors pris en charge par l'armée, logés, nourris et reçoivent une solde en fonction de leur formation.

A la rentrée scolaire, la marine envisage de sensibiliser les collégiens et lycéens via le vice-rectorat sur ces débouchés qui permettent de voir du pays.

 

Marion Châteauneuf

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